1965 : Le désastre
Après quelques expériences, Marcel Hubert parvint à résoudre les problèmes aérodynamiques de la M 64 en la dotant d'un becquet arrière qui la rendait à la fois plus stable et plus performante. Il étudia de surcroît des dérives verticales destinées à limiter les louvoiements dus au vent latéral. Autant de modifications dont profitera la nouvelle M 65. Inchangée dans sa partie avant, celle-ci se distingue par son arrière entièrement remodelé : la vitre de custode plus grande offrant une meilleure visibilité, des ailes moins enflées incluant des dérives effilées. Côté moteur, elle reçoit le nouveau 1300 développé par Gordini à partir d'un tout nouveau bloc destiné à la Formule 2. L'effectif est complété par trois M 64, la vieille M 63 B et un modèle hybride constitué d'un châssis de GT 4 habillé d'une carrosserie de M 64. Aucune des six voitures ne sera à l'arrivée et le pire c'est que chacun des abandons avait des origines différentes. Alpine avait-il vu trop grand, s'était trop disperser... Toujours est il que la marque se racheta de belle façon à Reims où les six voitures terminèrent toutes entre la 7e et la 12e place. Enfin, la saison se termina encore mieux avec la victoire la 1300 de Lucien et Mauro Bianchi aux 500 km du Nürburgring devant une meute d'Abarth.
46 M. Bianchi - H. Grandsire M 65-1300 (1719) Ab. 3e h. (boîte de vitesses)
47 J. Vinatier - R. Delageneste M 64-1300 (1710) Ab. 16e h. (distribution)
50 P. Vidal - P. Revson M 64-1150 (1709) Ab. 10e h. (moteur)
51. G. Verrier - R. Masson M 64-1150 (1711) Ab. 15e h. (surchauffe)
55 J. Cheinisse - JP. Hanrioud M 64 GT-1100 Ab. 21e h. (embrayage)
61 R. Bouharde - P. Monneret M 63 B-1000 (1708) Ab. 16e h. (moteur)
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