Même si la présence d’une capote constitue un élément de séduction incontestable sur un cabriolet, il faut bien reconnaître qu’il existe toutefois quelques petits inconvénients (vandalisme, vieillissement problématique, etc. ). Ainsi, quel propriétaire n’a pas passé des nuits blanches à l’idée de laisser son cabriolet stationné dans une rue mal éclairée. Avec un toit en dur moins de soucis et c’est justement cette plus grande praticité qui séduit une clientèle jusque-là étrangère aux charmes de la MX5 traditionnelle.
Je vois déjà les puristes verser leurs larmes à l’idée que leur objet de culte soit massacré ! Pour les rassurer, amusez-vous à comparer une MX5 et une MX5 Roadster Coupe en version cabriolet. La majorité des personnes interrogées ne trouveront pas de différences ou presque puisque les seuls signes distinctifs sont les ailes arrière légèrement plus marquées, le coffre rehaussé de quelques millimètres (20 mm) et le 3e feu stop blanc pour l’occasion. Pas de quoi crier au scandale.
Une fois le toit en place, les disparités sont flagrantes et dans cette configuration, la Mazda MX5 Roadster coupe ressemble à s’y méprendre à une MX 5 dotée d’un hard top. Les habitués ne seront pas dépaysés. Parmi les petites spécificités, notons que la hauteur progresse de 10 mm. Mazda a donc réussi à éviter le principal écueil des coupés-cabriolets à savoir une partie arrière très volumineuse et les longs porte-à-faux. Bien vu également la prise de poids très mesurée. Le toit ne pèse en effet que 18 kg de plus que la capote. Ajoutez à cela, les différents mécanismes et petits renforts divers et variés et l’on obtient une masse supplémentaire globale de 37 kg.
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A l’usage, première déception, ce toit n’est pas entièrement automatique puisqu’il est nécessaire comme avec la capote de déverrouiller au niveau du pare-brise avant de presser sur un bouton placé au-dessus de l’autoradio pour actionner le mécanisme. Il est également indispensable de laisser le doigt sur le bouton durant toute la manœuvre et il est impossible de procéder au mouvement du toit en roulant même à faible allure. Bonne nouvelle, en revanche, la cinématique s’effectue très rapidement. Elle ne demande que 12 secondes. Un record qui s’explique principalement par la taille réduite du toit.
Autre surprise agréable, le volume du coffre loin d’être mirobolant n’est pas amputé de quelques litres par le mécanisme. On peut donc profiter de sa capacité de chargement intacte de 150 l. Au-delà de la vie quotidienne plus simple, l’ajout d’un toit en dur a comme conséquence essentielle une amélioration sensible de l’insonorisation. Ainsi, à 120 km/h, on a gagné 8 dB. Un gain loin d’être négligeable sur long trajet autoroutier par
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