1969/73 : les années monoplaces
Un résultat qui lui met le pied à l'étrier mais qui ne lui offre encore qu'une toute petite place dans une équipe Alpine, alors pléthorique.
Il débute tout de même en Formule France sur une Alpine semi-officielle, mais la monoplace est surclassée par les Grac et les nouvelles Martini. Ses liens avec Alpine, lui valent de se retrouver au départ des 24 heures 1969 avec son copain Jean-Claude Killy. Les deux anciens skieurs abandonnent alors qu'ils sont en tête à l'indice, empêchant ainsi le constructeur de tirer profit de ce beau coup de pub. Toujours sur une Alpine, mais une Berlinette cette fois, il enlève la catégorie GT aux Cévennes, mais cette saison 69 reste marquée par son échec en Formule France. Revendant tout son matériel, il parvient à s'acheter une Brabham BT 28 F3. Deux fois 3e à Montlhéry, il est tout de suite dans le coup, mais à Rouen, en juillet, il est victime d'un grave accident. Hunt déboîte sans regarder et expédie la jolie Brabham bleue dans les arbres. Commotion cérébrale et bras gauche brisé, Bob ne reprendra le volant qu'en octobre pour gagner le rallye de l'AGACI avant de terminer second des Cévennes sur une Porsche 911.
En dépit de cette saison "chaotique", il décroche un contrat avec Motul pour débuter en F2 dans l'équipe Brabham semi-officielle mise sur pied par un certain Ron Dennis en 1971. L'aventure durera trois ans avec quelques bons résultats (2e à Imola 1972 derrière Surtees et surtout des mauvais souvenirs. L'équipe anglaise favorise les pilotes britanniques à qui elle offre le meilleur matériel au détriment des pilotes français (Pescarolo, Jaussaud et Wollek) qui amènent pourtant le financement de Motul... Un jeu de dupes ! Pour oublier ses déboires, Bob va alors se montrer très éclectique entre 1971 et 73 : championnats de France des circuits avec une Lola T 70, d'Europe des Prototypes 2 litres avec une Chevron et d'Europe Tourisme avec des BMW Schnitzer mais aussi des courses sur glace avec les "protos" Citroën à moteur Maserati ou encore des rallyes avec une Berlinette Alpine 1800... Toutefois, ses plus belles expériences il les devra à Matra qui le sélectionnera pour les 24 heures du Mans 1973 et 74 dans ce que Jean-Luc Lagardère appelait alors l'Equipe de France. Un espoir fou de gagner Le Mans, des voitures fantastiques mais à chaque fois l'abandon...
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