EN BREF
Carrosserie 100% carbone
V12 - 573 ch
251 000 €
Avant même de s’installer au volant d’une Aston Martin, on l’observe sous tous les angles et cette Vanquish ne fait pas exception à la règle. Forcément, on remarque le carbone omniprésent notamment au niveau du bouclier, des bas de caisse, des rétroviseurs ou du diffuseur arrière mais attention, ce ne sont pas juste des pièces isolées car toute la carrosserie est en carbone. Et pour ceux qui en douteraient, il suffit par exemple de soulever le capot moteur ou d’ouvrir le coffre pour en avoir le cœur net. Même si on peut critiquer le manque d’originalité de chaque modèle signé Aston, on ne peut que rester sans voix devant le design de cette Vanquish. Les lignes sont fluides, sans faute de goût, et il n’y a que l’aileron intégré dans le coffre qui détonne mais rien de rédhibitoire pour autant. Vous l’aurez compris, ici on est dans le domaine de la fluidité et de la classe. Aucun accessoire superflu n’est ainsi employé pour l’aérodynamisme (c’est un peu le cas de tous les modèles de la marque) et c’est tant mieux. Pas étonnant donc qu’elle soit la marque préférée de James Bond. Enfin, petite aparté concernant la filiation de cette Vanquish : elle succède à la DBS qui remplaçait déjà la Vanquish, première du nom. J’espère que vous suivez toujours.
Prendre place à bord de toute Aston, c’est d’abord s’attarder sur certains détails comme par exemple l’ouverture des portières en col de cygne. Même si cela donne indéniablement une allure unique à chaque modèle, Aston a choisi cette solution pour deux raisons pratiques : fini le risque de heurter le trottoir en ouvrant la porte et elle est censée se fermer toute seule grâce à son propre poids. La classe. Une fois installé dans les sièges baquets cuir et alcantara de notre modèle d’essai avec emblème gravé dans l’appuie-tête, on découvre une présentation et une organisation de la planche de bord relativement classiques. L’instrumentation est traditionnelle avec un compte-tours toujours inversé. La console centrale recouverte ici de carbone s’inspire de la One-77, regroupant notamment les commandes de la climatisation, la radio ou les boutons de la boîte de vitesses. L’inspiration de la supercar d’Aston se retrouve aussi au niveau du volant à méplats latéraux, qui accueille les boutons de la suspension et des différents modes de conduite.
Ce qui ressort de l’habitacle, c’est surtout une sensation de luxe, due à la profusion de matériaux nobles tels que le cuir, l’alcantara ou le carbone.
Malgré ses dimensions généreuses (4,72 m), l’habitabilité n’est pas comme on peut s’en douter le point fort de cette Vanquish. Certes, il existe des places arrière, mais celles-ci – ridicules - sont une option conseillée par le constructeur car elle facilite la revente. Le coffre offre une capacité de chargement accrue par rapport à la DBS avec 368 litres et il peut bien sûr recevoir un sac de golf, accessoire indispensable de tout propriétaire d’Aston. Et Madame devra faire l’impasse sur la boîte à gants.
Les sièges électriques peuvent se régler facilement afin de trouver une position idéale mais l’implantation des boutons de commandes sur le bas de la console n’est pas trop commode. Et que dire du réglage du volant manuel. Incompréhensible pour une telle voiture.
REMERCIEMENTS
Abbaye des Vaux de Cernay – 78720 CERNAY LA VILLE
Hôtel - Restaurant « La Table du Prieur » - Salon de Thé – Visites – Réceptions – Congrès & séminaires
Tél. : 01.34.85.23.00
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