En bref
A partir de 37 700 €
5 portes
Coffre : 480 litres
Chez BMW comme chez ses compatriotes premiums, on décline à tout va. Les séries à chiffre impair symbolisent les berlines (Série 1, Série 3, Série 5, Série 7) et les chiffres pairs les coupés (Série 2, Série 4 et Série 6). La Série 4 qui n’est autre que la remplaçante de la Série 3 coupé (née en 2010) est l’exemple frappant de cette diversification à outrance : coupé, cabriolet, 4X4, version M et aujourd’hui coupé 5 portes. La Série 2 du segment subit le subit le même sort avec l’arrivée d’un monospace. On ne peut jeter la pierre à BMW puisque l’ensemble des constructeurs premium allemands jouent le même jeu. Mercedes surcharge ses « classes » (Classe A compacte, CLA coupé, GLA 4x4) alors qu’Audi empile les lettres (A3 compacte, Q3 4x4, S3 sportive, Q3 RS 4x4 sportif).
La Série 4 Gran Coupé, c’est l’alternative « famille » de la Série 4. La recette est simple : greffer un hayon et deux portes arrière, tout en préservant la ligne et les dimensions (4,63 m). Pour cela, les portes avant ont été légèrement raccourcies, histoire de caser les deux portes arrière. Les designers ont parfaitement réussi leur coup (de crayon), à en juger par les regards et les commentaires des passants.
À bord, on retrouve l'environnement d'une Série 4… soit celui d’une Série 3. On est installé au ras du sol avec des commandes orientées vers le conducteur. La position de conduite est idéale et les équipements abondent, mais il s’agit de dispendieuses options cochées par le client. L’arrivée des portes arrière facilite logiquement l’accès à bord, mais n’offre pas pour autant plus d’espace. Les plus de 1,75 m apprécieront moyennement le voyage en raison du profil de coupé. L'intégration d’un hayon permet de charger des objets plus volumineux. La capacité minimale est d'ailleurs identique à une Série 3 (480 l) et culmine à 1300 l banquette rabattue. Difficile toutefois d’envisager la diva en utilitaire.
En matière de prestations et malgré quelques sacrifices, la Série 4 Gran Coupé se rapproche dangereusement de la Série 3. Mais chez BMW, on vous répondra que la bavaroise s’adresse « au client désireux de se différencier de la berline classique, tout en évitant les contraintes d’un vrai coupé. » Comme Audi à l’époque de la commercialisation de l’A5 Sportback d’ailleurs.
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