Il y a bien longtemps qu’une voiture n’avait pas suscité autant d’intérêt. Dès sa révélation, la Cactus a déclenché des coups de cœur, fait parler, interloque. En clair, elle ne laisse pas indifférent et rien que pour cela, Citroën a réussi son pari. A vrai dire, soyons un peu chauvins, nous sommes ravis que cela soit l’œuvre d’une marque française d’autant plus que les chevrons n’en sont pas à leur coup d’essai avec récemment la renaissance de la gamme DS.


Essai vidéo - Citroën C4 Cactus : C-essentielle

Comme nous l’avions déjà remarqué lors de la présentation officielle, la Cactus se démarque tout de suite des productions actuelles. Son style est unique sur de nombreux points mais la principale originalité réside bien évidemment dans les Airbumps, sorte de coussins gonflables conçus pour protéger la carrosserie des chocs quotidiens qui sont devenus l’élément esthétique le plus caractéristique. Mais la C4 Cactus ne se limite pas à cela. La face avant est très moderne avec des projecteurs proches de ceux de la famille C4 Picasso, positionnés haut sur la face avant, un toit qui semble flotter ainsi qu’une garde au sol surélevée marquée par des passages de roues proéminents. Sans développer des centaines de possibilités de personnalisation, Citroën propose également 10 teintes de carrosserie et 4 pour les airbumps et les différentes protections de carrosserie. Particulièrement exposés aux chocs, on aurait pu craindre pour le vieillissement, le changement de ces airbumps et les frais induits par cette opération. Bonne surprise, il faudra compter env 100 € pour leur remplacement. Un tarif raisonnable.


Look unique et dimensions atypiques


Avec une longueur de 4,16 m, la C4 Cactus est à mi-chemin entre certaines polyvalentes (Renault Clio, Peugeot 208) qui dépassent légèrement les 4 m et les compactes (Renault Mégane, Peugeot 308 et Volkswagen Golf par exemple) dont les tailles débutent aux environs de 4,30 m.


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La présentation rompt également avec les standards actuels. Au centre de la planche de bord, on retrouve un écran tactile 7 pouces identique à celui du C4 Picasso qui concentre les commandes multimédia, de climatisation, de radio et de navigation. Plutôt pratique, cet écran souffre toutefois de quelques lenteurs. L’instrumentation placée sous les yeux du conducteur est de forme numérique avec un petit écran sur lequel on déplore l’absence de compte-tours. L’ensemble est très agréable avec des effets de matière s’inspirant de l’univers de la bagagerie comme on peut le voir au niveau de la boîte à gants proche du design d’une malle, et d’une lanière en guise de poignée. La qualité des matériaux est très convenable en particulier celle de la planche de bord moussée au moins dans sa partie haute mais avec des plastiques durs sur les contre-portes par exemple. Les plus observateurs auront noté l’asymétrie de la planche de bord avec la présence d’un aérateur uniquement à gauche du volant. Et enfin pour privilégier l’espace à bord, Citroën a décidé d’installer l’airbag passager dans le plafond. Une première.


Essai vidéo - Citroën C4 Cactus : C-essentielle

Malgré un gabarit inférieur à sa cousine la C4, l’habitabilité est plutôt généreuse notamment à l’avant avec la possibilité de profiter pour les versions automatiques d’une banquette grâce à l’accoudoir entre les deux sièges. De la place également à l’arrière où les passagers devront toutefois se contenter de vitres s’entrebâillant (Citroën n’a pas fait la même erreur que sur la DS4 où les vitres arrière sont fixes). Ils pourront se consoler avec l’immense toit panoramique sans vélum grâce à son traitement spécifique mais il s’agit d’une option à 600 € disponible sur les deux finitions les plus hautes.


Essai vidéo - Citroën C4 Cactus : C-essentielle
Essai vidéo - Citroën C4 Cactus : C-essentielle

Terminons par les aspects pratiques. Si les rangements sont nombreux dans l’habitacle, le volume du coffre possède une capacité moyenne avec un volume oscillant entre 348 et 1 170 litres (60 l de moins qu’une C4) mais attention, pas de banquette fractionnable ici. Elle est d’un seul tenant, demande quelques acrobaties pour être maniée et rabattue, le plancher n’est pas plat. Un choix (comme les vitres arrière par exemple) s’expliquant par la volonté de réduire le poids.