Ford a attendu près de 4 décennies pour ressortir la Boss des usines américaines. La raison est simple, il fallait un moteur 302 ci (soit 5 litres de cylindrée), une bonne base de châssis, et des patrons convaincus que si elle sortait, c’était pour aller titiller une certaine BMW M3 !

On va donc commencer par décortiquer le physique cette Mustang pour voir jusqu’où les ingénieurs ont poussé le vice. Commençons par découvrir cette Mustang Boss, millésime 2013, avec sa couleur nommée… Gotta have it green. Comme le vert des GT3 RS ou celui des Focus RS, le Gotta have it green utilisé ici par Ford sur cette Mustang n’a qu’un seul but : bien montrer à son voisin qu’on a une voiture pour arsouiller.

Essai vidéo - Ford Mustang Boss 2013 : c'est qui le patron ?

On notera que les bandes ont changé de motif cette année. Elles rappellent désormais le motif utilisé sur la Boss de 1970. Détail amusant, elles sont noires mais réfléchissent une couleur gris métallisé au soleil. Tout comme le vert qui tire sur le jaune suivant l’angle duquel vous regardez cette Mustang. Très chic et très tape à l’œil !

Essai vidéo - Ford Mustang Boss 2013 : c'est qui le patron ?

A l’intérieur, ce sont de très confortables sièges Recaro qui vous soutiendront. Le volant gainé d’Alcantara vous mettra dans une situation de pré-attaque plutôt intéressante… Quant à la main droite, elle tombera parfaitement sur un levier de vitesses ultra-court et très bien placé, décidément !

Essai vidéo - Ford Mustang Boss 2013 : c'est qui le patron ?

Au moment de faire défiler le menu sur le tableau de bord, on découvre toutes les infos relatives à l’attaque (pressions, températures… comme une GT-R, en plus simple !), et surtout le Track Apps. Là, les choses sérieuses commencent, puisqu’on peut mesurer les accélérations, le freinage et top du top, on a un arbre de Noël comme en dragster, pour donner le départ du 0 à 100 ! Ça ne sert à rien, c’est donc indispensable.



Un très grand merci à Madness US pour le prêt de la Mustang Boss pour l'essai.


Et bien sûr, à Eloi du Bois pour ses clichés !