En bref

Version 3 portes de la citadine i20

4,05 m. de long, coffre de 336 dm3 parmi les plus vastes de la catégorie

Moteurs essence 84 et 100 ch, diesel 75 et 90 ch

A partir de 12 950

L’hiver dernier, Hyundai commercialisait la nouvelle mouture de sa citadine i20, qui s’est rapidement hissée en tête des ventes de la marque en France, devant le crossover ix35. La gamme s’élargit maintenant avec une carrosserie trois portes, que le constructeur n’hésite pas à qualifier de Coupé et présente comme « une voiture qui fait battre votre cœur ». Rien que ça !

Pour y parvenir , l’auto mise sur sa calandre béante spécifique et son profil plus dynamique que celui de la berline, ceci grâce à une ligne de toit abaissée de 25 mm, des vitres arrière surteintées (sur finition haut de gamme) et un béquet surplombant le hayon. Des éléments qui, combinés au dessin plutôt élancé de l’auto, ont le mérite de former un ensemble cohérent. Pour autant, cette i20 Coupé reste une voiture sage, notamment en comparaison de l’exubérant Veloster du même constructeur.

L’exploration se poursuit à bord, avec de bonnes et moins bonnes surprises. Commençons par les mauvaises, avec une ambiance « quincaille » soulignée par le recours massif à des plastiques durs, ce qui dessert hélas les véritables efforts déployés par Hyundai dans le domaine de la qualité perçue depuis quelques années. A cet effet, l’on se souvient de la vidéo de Martin Winterkorn, grand patron du groupe Volkswagen qui, au salon de Francfort 2011, se montrait impressionné par les progrès réalisés par Hyundai. Si notre homme a besoin de se rassurer sur l’avance dont ses marques disposent encore, on l’invite à se pencher sur cette i20...

Essai vidéo - Hyundai i20 coupé : manque de sel

Un habitacle ergonomique et plutôt bien doté. Mais la qualité des matériaux déçoit

C’est d’autant plus regrettable que le design est moderne, que la rigueur des assemblages est bonne, et surtout qu’en termes de d’ergonomie et d’équipement l’i20 Coupé satisfait. La position de conduite est parfaitement ajustable, la vision périphérique sans reproches, et les commandes tombent sous la main. On se sent à l’aise dès les premiers kilomètres. Le seul regret concernera l’absence d’écran multimédia tactile sur la planche de bord. Pour disposer de celui-ci, il faut cocher la case de l’option « système multimédia avec navigation Europe et caméra de recul », uniquement disponible sur les finitions haut de gamme Intuitive Plus et Creative et facturée 990 €. A ce bémol près, donc, la dotation de série s’avère plutôt généreuse : climatisation, régulateur/limiteur de vitesse, radar de recul, téléphonie Bluetooth et radio CD MP3 à commande au volant sont ainsi fournis dès le deuxième niveau d’équipement. D’autres raffinements sont disponibles, comme par exemple l’avertisseur au changement de voie. Tout d’une grande, ou presque.


De la place pour les jambes, mais moins pour la tête si l'on mesure plus de 1,80 m.
De la place pour les jambes, mais moins pour la tête si l'on mesure plus de 1,80 m.
Pour disposer d'un écran multimédia tactile, il faut prendre l'option GPS à 990 €.
Pour disposer d'un écran multimédia tactile, il faut prendre l'option GPS à 990 €.

De plus, l’espace disponible à bord se montre généreux compte tenu du petit gabarit de l’auto (4,05 m. de long). Les sièges avant, qui ont le bon goût de retrouver leur position initiale après avoir basculé, permettent d’accéder à des places arrière pouvant accueillir deux adultes jusqu’à 1,80 m. Au-delà de cette taille, le sommet du crâne frotte tout de même le pavillon (voir notre vidéo). Mais le véritable point fort de l’auto réside dans son volume de chargement. Celui-ci s’établit en effet à 336 dm3, soit 10 dm3 que la 5 portes, une valeur nettement supérieure à celle des Peugeot 208 (285 dm3) ou Renault Clio (300 dm3). Un coupé, certes, mais une citadine pratique avant tout. Maintenant, en route !