Quelle que soit la profession que  l’on exerce, il y a toujours une sorte de quête du Graal qui peut prendre plusieurs formes. Ce peut être par exemple une victoire en Coupe du Monde pour un footballeur, la découverte d’un vaccin pour un chercheur, etc. Pour un journaliste automobile, cela tient plutôt à la possibilité de conduire certaines marques mythiques comme Rolls Royce, Ferrari, Lamborghini ou Maserati. Et bien c’est une partie du Graal que nous vous invitons à essayer avec cette Maserati.

En effet, si on fait un retour en arrière dans l’histoire de la marque, certains noms résonnent avec bonheur aux oreilles des connaisseurs. C’est le cas par exemple du coupé Ghibli. Après quelques vicissitudes liées à une situation économique fragile, Maserati semble avoir retrouvé tout son prestige depuis son passage sous le giron du groupe Fiat et certains responsables de la marque n’ont pas hésité à affirmer qu’il s’agissait de « la plus belle période de l’histoire de la firme au trident ».  Pour confirmer ces propos, ils ont même indiqué que la Quattoporte serait remplacée par une autre berline mais surtout que Maserati allait commercialiser dans les années à venir un modèle plus accessible.

Une classe énorme que ce soit en coupé ou en cabriolet

Essai vidéo - Maserati GranCabrio : l'éveil des sens

Quand on découvre la GranCabrio pour la première fois, on est forcément frappé par la classe de ce modèle.  Les lignes respirent la noblesse et il n’y a aucune faute de goût. Et chose plus rare, elle conserve la beauté de ses lignes que ce soit en cabriolet ou en coupé. Ce qui est loin d’être toujours le cas. Pour concevoir ce cabriolet, Maserati s’est grandement inspiré du Coupé GranTurismo. On retrouve par conséquent de nombreux points de ressemblances comme par exemple la face avant qui est reprise dans son intégralité avec notamment sa large prise d’air centrale et les trois ouïes de refroidissement sur chaque aile. Indéniablement, le charme opère.

La principale particularité tient bien évidemment  dans la disparition du toit. Mais attention pas de toit rétractable ici mais  une capote triple épaisseur qui garantit une certaine allure à l’ensemble. Entièrement automatique, celle-ci s’escamote en 28 secondes. Ce n’est pas très rapide mais cette manœuvre a l’avantage de pouvoir être réalisable en roulant jusqu’à 30 km/h et comble du luxe, il est possible de recapoter la GranCabrio tout en restant à l’extérieur  en effectuant un 1/4 de tour de clé dans la serrure conducteur. Pas forcément d’une grande utilité mais cela justifie au moins la présence d’une disgracieuse serrure sur la portière.

Belle et pratique ?

Alors que le précédent cabriolet de la marque à savoir le Spyder pouvait accueillir uniquement deux personnes, la GranCabrio innove avec 4 vraies places. Les passagers arrière sont ainsi parfaitement installés avec de l’espace aux jambes et une largeur aux épaules plus que convenables. Avec une longueur de 4,88 m, la GranCabrio peut transporter sans aucun souci ses passagers. Heureusement diront certains mais il demeure toutefois un vrai problème : la taille du coffre car celle-ci est ridicule avec une contenance de seulement 170 litres. Autant dire qu’il faudra voyager léger mais comme Maserati a réponse à tout, la firme italienne propose en accessoire une gamme de bagages se positionnant sur la baquette arrière. Après, c’est toujours pareil, il faudra faire des choix. Globalement les occupants sont plutôt choyés Sans surprise, il en est de même à l’avant avec toutefois un bémol concernant l’accès. La baie de pare-brise très inclinée se montrant gênante pour ne pas dire dangereuse pour l’installation. Heureusement, le pare-brise offre lors de la conduite une très bonne protection.
Essai vidéo - Maserati GranCabrio : l'éveil des sens

Aucune critique à formuler concernant l’ergonomie avec une planche de bord bien dessinée qui semble être construite autour de la montre qui siège en son centre. Le client aura un choix quasi infini dans les assemblages avec une multitude de personnifications que ce soit au niveau des cuirs ou des boiseries. La marque italienne annonce même un million de possibilités, c’est pour dire… Certains noteront toutefois quelques détails qui fâchent comme une finition en retrait par rapport à ce que l’on pouvait attendre. A titre de comparaison une Audi fait aussi bien pour ne pas dire mieux. Mais le plus choquant est le poste multimédia qui est exactement le même qu’une Peugeot 207 !  Sans commentaire car on s’attendait vraiment à mieux.