Assemblée en Autriche par Magna Steyr, le RCZ repose sur la plateforme de la famille 308/3008/5008. Les voies ont été élargies, le centre de gravité abaissé et la rigidité augmentée. La motricité est confiée (malheureusement ?) aux roues avant. A l’inverse d’un intenable Nissan 370 Z, ou d’un sécuritaire TT (4 roues motrices), le RCZ reste dans les standards français. Configuration et plateforme obligent.
Sous le capot, Peugeot fait confiance aux motorisations THP et HDI. La version THP 156 ch, proposée dès la commercialisation, le 22 avril sera épaulée à l’été, et ceci est une première, par une version THP 200 ch. Motorisation que nous avons eu le privilège de tester sur les routes basques d’El Ciego (Espagne). Le RCZ va même jusqu'à s'offrir un aileron arrière rétractable (en deux parties) ! Gadget sous les 155 km/h, il devient véritablement une aide à l’appui au-delà.
Le 1.6 THP 200 ch, développé avec BMW, ici, est entièrement mis au point par les ingénieurs de Peugeot. Avec lui sous le capot, le RCZ avale le 0 à 100 km/h en 7,6 secondes et une V-Max de 240 km/h. ce bloc est sans conteste, le moteur qu’il lui faut. Souple en bas et rageur dans ses montées en régime, il fournit au RCZ un tempérament qui manquait jusqu’ici aux récentes productions de Peugeot. Et faute de 6 cylindres, un « sound système » a été mis en place par Peugeot pour griser l’oreille de ses utilisateurs. Il s’agit en fait d’une membrane placée dans un conduit acoustique en forme de saxophone, et intégrée à l'admission.
Une fois de plus, les ingénieurs de Peugeot n’ont pas faillit à leur réputation. Les liaisons au sol de notre version (THP 200) ont été réglées pour une conduite incisive. Le résultat sur route est d’ailleurs très ludique. On prend plaisir à mener ce RCZ qui brille par son agilité et sa tenue de route.
Campé sur d’énormes pneumatiques (235 mm de large), le RCZ bénéficie d’une bonne stabilité et, étonnement, d’un niveau de confort plus qu’acceptable pour la catégorie. Le RCZ s'avère même plus vivable au quotidien que la concurrence.
Notre version THP 200 ch, s’est révélée joueuse sur les petites routes du pays basque espagnol. Peut-être pas assez pour séduire les pilotes en herbe, mais amplement suffisant pour ravir le néophyte en quête de plaisir.
Le conducteur dispose d’une marge assez importante avant de voir intervenir les aides à la conduite. En résumé, le coupé distille un plaisir de conduite de plus en plus rare à l’heure actuelle sur le marché. Qui plus est chez les constructeurs français.
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