La nouvelle familiale d’Opel rompt radicalement en terme de style et de gabarit avec la Vectra qu’elle remplace. L’Insignia est plus longue que sa devancière de plus de 20 centimètres, jusqu’à reprendre la stature de l’Omega, la grande routière de la marque au blitz abandonnée au début des années 2000. L’Insignia n’a pourtant aucun gène commun avec cette dernière, mais conserve quelques caractéristiques de la gamme Vectra, en particulier l’empattement de 2,83 m de la version break et de la Signum.

Ses concepteurs désignent l’Insignia comme une berline familiale (medium) à tendance sportive et insistent sur ses racines allemandes, « dessinée, conçue et construite à Rüsselsheim ». Elle se distingue par un choix étendu, avec trois carrosseries (berlines 4 et 5 portes livrables – sans différence de prix- à partir du 25 janvier 2009, et break Sports Tourer qui arrivera en concession en avril pour 1.100 € de plus en base), et sept moteurs à son lancement. Ses concepteurs mettent également en exergue des équipements de pointe comme l’Opel Eye, le châssis adaptatif FlexRide, les projecteurs AFL+, ou la transmission intégrale intelligente Adaptive 4x4. Des innovations technologiques qui se retrouvent sur l’Insignia à un prix accessible. Ces équipements tout comme la carrosserie aux lignes élégantes et fluides illustrent la volonté d’Opel d’offrir une berline familiale plus excitante que sa devancière, qui manquait de charme pour figurer parmi les « best-sellers » de la catégorie malgré ses indéniables qualités.

Les familiales du segment M2 ne représente plus que 10% du marché européen, mais ce marché risque de redémarrer en 2009, la mode des gros SUV et des grands monospaces déclinant pour cause d’émission de CO2 plus importante. Dans ce contexte, l’Insignia dispose de solides atouts pour se hisser dans le top 5 des ventes de la catégorie parmi les deux douzaines de concurrentes que nous avons dénombrées en incluant les modèles Premium (Audi A4, BMW Série3, …). En France, Opel prévoit d’écouler 10 000 Insignia en 2009.