Dit de façon lapidaire, la Silver Seraph équivaut à une Mercedes S 600 L, mais en deux fois plus cher... Ce modèle entièrement nouveau qui remplaça en 1998 les Silver Spur/Dawn/Spirit conçues 18 ans auparavant, est la première Rolls où le plaisir à prendre place au volant vaut celui d’être conduit.
Pour réussir à améliorer ainsi le comportement routier, les ingénieurs de BMW ont retravaillé les suspensions et tout particulièrement l’amortissement. Elle peut donc se montrer de moins en moins envieuse à l’égard du haut de gamme de Stuttgart en matière d’efficacité, sans rien concéder en confort.
Le V12 BMW y est notamment pour quelque chose. Associée à une transmission automatique elle aussi allemande (chocking!) avec commande au volant, la mécanique propulse cette lourde berline du départ arrêté jusqu’à la borne des 1000 mètres en à peine plus de 28 secondes dans une absolue douceur. Les rares points faibles concernent un freinage qui manque d’endurance en utilisation sévère, encore quelques bruits aérodynamiques à haute vitesse et une capacité de coffre limitée. Le relatif manque d’espace à l’arrière sera bientôt comblé par le lancement d’une version longue. De rares défauts qui n’entament pas la fascination entretenue par le charme de l’habitacle: selleries et boiseries (17 jours de travail pour l’ébéniste!) toujours somptueuses sans équivalent ailleurs.
Rolls Royce Silver Seraph. 12 cylindres en V, 5379 cc, 326 ch, boîte de vitesses automatique ZF à 5 rapports, freins à disques ventilés aux 4 roues avec ABS + EBV, direction à crémaillère à assistance Servotronic assistée, vitesse limitée électroniquement à 225 km/h.
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