Pour propulser son nouveau cabriolet, Lexus a décidé d’installer le V6 208 ch de la berline qui est pour l’occasion couplé à une boite automatique à 6 rapports. Au départ, l’idée peut sembler séduisante mais dès les premiers tours, on se rend compte de certains défauts qui deviennent pénalisants à la longue. Ainsi, les 250 Nm de couple apparaissent comme insuffisants pour mouvoir les 1700 kg (+ 100 kg) de cette IS Cabriolet, d’autant plus que ce couple maximal est atteint très tardivement, vers 4800 tr/min et que la boite de vitesses est particulièrement lente. Résultat, pour effectuer certains dépassements, il ne faut pas hésiter à appuyer fortement sur la pédale d’accélérateur et surtout s’y prendre à l’avance. Vraiment regrettable car avec un moteur plus puissant, cette IS aurait été nettement plus plaisante à mener. Ce V6 est donc trop pointu malgré un certain agrément de conduite sur les premiers rapports. On aurait apprécié également que sa sonorité soit travaillée car on ne profite quasi pas de son feulement. Dommage pour un cabriolet. Vous l’aurez compris, cette IS250C n’est pas faîte pour la conduite sportive. Préférez une conduite tranquille, le bras à la portière sur la Riviera et vous serez comblé.
Autre critère qui ne plaide pas en faveur de cette Lexus, l’aspect économique. En effet, la consommation que nous avons relevée lors de notre essai nous a étonné. Nous avons constaté une moyenne supérieure à 15 litres. Oui, vous avez bien lu 15 litres. Sans commentaire.
Enfin, si vous désirez tout de même hausser le rythme, vous allez découvrir une autre facette peu flatteuse de cette Lexus. En effet, même si elle est particulièrement sûre, son typage confort reprend très vite le dessus. Les occupants sont ainsi très à l’aise avec un excellent confort, malgré les jantes 18 pouces de série et une très bonne protection vis-à-vis des mouvements d’air en raison de l’inclinaison du pare-brise et des sièges avant plus avancés que sur la berline. Toutefois, ce parti pris n’a pas que des avantages puisque cela signifie que cette IS C est sujette au roulis et aux mouvements de caisse. La conduite est sûre grâce aux multiples aides électroniques telles que le système de gestion dynamique intégré du véhicule (VDIM) mais le problème provient du fait que le plaisir de conduite n’est pas au rendez-vous et ce malgré un comportement légèrement sous-vireur.
La comparaison avec une BMW 325i ou une Audi A5 Cabriolet est cruelle car ces dernières sont infiniment plus dynamiques
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