C’est le genre d’accusation qui a conduit à la révélation d’une affaire qui a déclenché le scandale Dieselgate et qui a coûté quelque 30 milliards de dollars au constructeur allemand Volkswagen. Même si comparaison n’est pas raison et que tout reste à démontrer, c’est à prendre très au sérieux, d’autant plus que l’on retrouve un nom bien connu qui est celui de Bosch. Pour le cabinet américain Hagens Berman, Ford aurait manipulé ses moteurs afin qu'ils réussissent les tests d'émissions polluantes alors qu'en réalité ils émettent deux fois plus que les limites légales imposées en conduite normale. Le constructeur nie farouchement. Bosch est en revanche plus prudent…
Ce n’est pas la première fois que cela se produit et la dernière avait été réglée à l’amiable. Mais c’est une nouvelle occasion de montrer qu’il faut à présent bien faire attention à ce que l’on suggère et que l’on écrit lorsque l’on vend des voitures. Les approximations et les insinuations d’antan qui alimentaient les discussions de comptoir n’ont plus cours à notre époque qui exige une précision chirurgicale dans chaque démarche dans tous les domaines. Sinon, on se retrouve dans un tribunal. Ainsi Tesla en Norvège.
La décision d’un expert automobile est lourde de conséquences. Autrefois homme de l’ombre, il a été mis en lumière par de récents faits divers qui ont mis en exergue ses responsabilités. Au travers des affaires sur lesquelles la justice est saisie, des milliers de voitures dangereuses seraient sur nos routes, des épaves remises en circulation par ces experts peu scrupuleux. Plusieurs d'entre eux ont été condamnés, parfois même dans des affaires d'accidents mortels.
Le patron de Faraday Future est-il un farfadet ? Ce qui est sûr, c’est son gouvernement chinois l’a à l’œil. Au point de le convoquer au pays pour s’expliquer sur ces errements financiers qui l’amène à se retrouver devant ses créanciers. C’est ainsi, lorsque l’on est criblé de dettes en Chine. Comme toute réponse, celui qui se nomme Jia Yueting et qui préside aux destinées de plus en plus funestes du géant de l'Internet chinois LeEco a envoyé en pâture son frère et sa femme…
Cette année 2017 aura écorné encore un peu plus les réputations les plus solidement ancrés dans l’inconscient collectif par des décennies de travail minutieux et de stratégie bien orientée. La « deutsche qualität » a disparu sous la fumée du diesel Volkswagen et voilà que le « made in Japan » se corrode à vitesse grand V au contact des errements d’une industrie nippone décidément loin d’être irréprochable. Dernière attaque en date, d'une série de scandales sur le contrôle de la qualité. Mitsubishi a expliqué pourquoi il en était arrivé là. Et ça tombe tout simplement sous le sens…
Il s’en passe de belles sur nos autoroutes et notamment dans le sens nord sud. Des infractions de poids qui vont de 3,69 grammes à 4,3 tonnes… Un grand écart qui est une vue d’esprit, mais des chiffres et des valeurs qui font froid dans le dos car potentiellement accidentogène. Les gendarmes, durant cette période de fêtes, sont particulièrement occupés, la preuve…
Les faits se sont déroulés en Haute Loire, entre Craponne-sur-Arzon et Saint-Paulien, deux noms qui resteront gravés dans la mémoire des gendarmes qui œuvraient samedi 23 décembre. En patrouille, les forces de l’ordre ont repéré un automobiliste dont la conduite était dangereuse. Et pour cause, il zigzaguait sur la route et les trottoirs. Des manœuvres terminées après une interception réussie. Fin de l’histoire ? Non, son début…
Ford est dans la tourmente après des révélations faites par le New York Times sur des maltraitances et du harcèlement exercés sur des femmes employées dans des usines. Des faits remontant certes aux années quatre-vingt-dix, mais plus de 70 % des employés actuels ou anciens salariés du constructeur américain dénoncent une culture particulièrement hostile à l'égard de la gent féminine. Le PDG Jim Hackett a dû sortir du bois pour se fendre d’une lettre ouverte, promettant la "tolérance 0" pour le harcèlement sexuel.
Volkswagen est-elle une entreprise sans état d’âme, sans le moindre scrupule, ou est-ce froidement la simple conséquence d’une procédure relative à un droit du travail qui n’envisageait pas d’autre issue ? Les protagonistes ont chacun leur réponse sur le sujet, mais le fait est qu’un cadre du groupe automobile allemand condamné aux États-Unis pour l’affaire du « dieselgate » a reçu sa lettre de licenciement directement dans sa prison de Milan (Michigan). Un signal fort pour les sept autres dirigeants et ingénieurs de VW qui ont été inculpés aux États-Unis pour ce scandale portant sur des moteurs sciemment truqués.
C’est un aveu qui fait froid dans le dos et qui suit une autre information qui a déjà glacé le sang. La société Uber avait pensé gardé au congélateur de l’histoire ce piratage informatique dont elle a été victime en octobre 2016 et qui a conduit au détournement de données de 57 millions de ses utilisateurs. Un fait majeur qu’Uber espérait passer sous silence après que l’enseigne ait versé une rançon à ses bourreaux. Mais en novembre dernier, l’affaire a éclaté au grand jour. Par les millions de victimes partout dans le monde, des Français, et pas qu’un peu…
Rechercher par sous-rubrique dans Faits divers & Insolite