Lors de la courte période transitoire qu’a connue la marque Seat entre l’exploitation de sa licence Fiat et son intégration dans le groupe Volkswagen, elle continua à produire des modèles d’inspiration italienne en les modifiant légèrement et les rebaptisant.
Yves Trébor
Lui écrireSouvenez-vous, lorsque Simca racheta l’usine de Poissy en absorbant Ford SAF, elle trouva la nouvelle gamme Vedette - prête à être commercialisée - dans la corbeille de la mariée.
Qui s’en souvient ? Glas, fabricant allemand de motocyclettes, se lança dans la construction d’automobiles en 1954 avec ses voiturettes vendues sous le nom de Goggomobil.
Topolino, ou petite souris, fut le surnom donnée à la première 500 produite entre les deux guerres mondiales par Fiat.
Simca l’avait fait dès 1954 pour sa gamme Vedette. Renault reprend l’idée en 1955 en proposant une version haut de gamme de sa Frégate, la Grand pavois qui se veut plus luxueuse que l’Amiral.
Qui s’en souvient ? Glas fut rachetée par BMW pour 10 millions de DM et poursuivit quelques mois la production et la diffusion des modèles de la marque.
Pour tenter de concurrencer le succès de la Citroën Méhari, Renault utilisa les services de la société ACL appartenant à Teilhol pour commercialiser la Rodéo 4, modèle des plus rustiques s’ils en étaient.
Pour effacer le mauvais succès de sa gamme antérieure dont les mécaniques manquaient de fiabilité entrainant casses de moteurs, boîtes de vitesse et même arbres de roues, Berliet lança en 1971 une nouvelle gamme de poids-lourds.
Un peu d’histoire ? Après la seconde guerre mondiale, l’usine BMW d’Eisenach se retrouva en RDA. Le régime communiste d’alors l’utilisa d’abord pour poursuivre la fabrication de modèles sous la marque EMW avant de produire des DKW sous celle d’IFA et, enfin, les premières Wartburg à partir de 1955.
Un peu d’histoire ? Afin de moderniser sa production FSO conclu un accord de licence avec FIAT afin de proposer un véhicule de milieu de gamme. Le choix se portera sur les Fiat 124, puis 125.