L'officialisation du rachat d'Opel par le groupe français n'est plus qu'une question de jours. Carlos Tavares a expliqué sa volonté de créer un "champion européen de l'automobile" et indiqué que les marques seront complémentaires.
Les bonnes nouvelles semblent se succéder dans le groupe automobile français PSA. L’Iran est revenu dans la course économique et favorise les activités du lion chevronné qui lorgne sur les concessions européennes d’une General Motors qui bat en retraite. Une démarche qui porte ses fruits tandis qu’une proposition a été faite au malaisien Proton. Mais ce n’est pas fini. PSA annonce à présent un bond de 79 % de son bénéfice net.
Pour l'instant, il est juste question d'un partenariat avec Travelcar pour une offre de location de voitures entre particuliers dans des aéroports. Mais c'est la toute première étape de la stratégie de retour du groupe Outre-Atlantique.
Bancales, originales, en trop dans leur gamme ou encore démodées par les incontournables SUV : elles ont été classées sans suite. Absentes des concessions depuis quelques mois voire quelques semaines, elles ont aussi quasiment quitté nos mémoires. Elles se rappellent toutefois à notre bon souvenir quand parfois on les croise dans la rue.
Le constructeur malaisien Proton a une gamme désuète et des dettes, mais il a aussi des usines qui sont autant d’opportunités pour inonder le marché de l’Asie du Sud Est, pour qui pourrait y produire ses voitures. De quoi séduire un partenaire étranger stratégique pour se revitaliser. C’est la proposition lancée par Proton qui cherche donc une fusion ou à tout le moins des atomes crochus. Deux candidats sérieux ont été identifiés. Mais il y a aussi des outsiders.
Les constructeurs automobiles ne comptent plus seulement fabriquer des voitures qu’ils vendent ensuite. Ils s’approprient aussi la périphérie de leur univers. Que ce soit pour l’avenir en investissant dans des start-ups préparant la voiture autonome où développant les nouvelles formes de consommation. Mais aussi en entrant de plain-pied dans le domaine de la vente de voitures d’occasion. Avec Autobiz, le groupe PSA embrasse ainsi cette vocation.
Usine historique du Lion, Sochaux est loin d'être la plus performante du groupe PSA (l'explosion des délais de livraison du 3008 le prouve). Le constructeur va donc la moderniser et la réorganiser dans les années à venir.
PSA est aujourd'hui quasiment totalement absent du marché des électriques avec des produits trop marginalisés et hors du temps pour vraiment faire partie de ce segment. Une association avec Opel permettrait toutefois au groupe français de disposer des technologies du groupe General Motors et de les produire sous licence.
La presse allemande relaie sans exception la stupeur du côté du gouvernement allemand qui ne cache pas son agacement d'avoir été mis à l'écart du secret des négociations entre PSA et General Motors. Les employés d'Opel, qui pourrait être acquis par le groupe français, sont eux aussi dans l'expectative avec une grande inquiétude générale dans les rangs du constructeur à l'éclair.
Une motorisation 100 % électrique sur le Partner, ce n'est pas inédit. Mais depuis 2013, Peugeot la réservait à la variante utilitaire de son ludospace. La déclinaison pour les particuliers Tepee est enfin concernée. L'autonomie est limitée à 170 km.
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