Chine : les tests d'émissions après 160 000 km concernent maintenant les supercars et voitures de prestige
La Chine a déjà des règles très spéciales en ce qui concerne les quotas automobiles et plus particulièrement ceux qui concernent les électriques et les voitures de marques étrangères. En voilà un de plus : des tests d'émissions sur des voitures ayant au moins 160 000 km. Et cela devrait faire mal aux sportives, au moins pendant un temps.
La Chine avait jusqu'ici exempté les voitures à faible production de passer le fameux test d'émissions polluantes pour être homologuées à la vente dans l'Empire du Milieu. En effet, en Chine, les constructeurs doivent d'abord tester leurs autos neuves, puis, les retester après 160 000 km. Si les résultats rentrent dans la législation chinoise, les voitures peuvent être vendues.
Sauf que l'exemption donnée aux autos moins produites a sauté. Du coup, tous les constructeurs de supercars et autres voitures de prestige ont dû bloquer leur livraison, le temps de faire les tests des moteurs à 160 000 km.
Quelques marques ont apparemment eu pas mal de retard aux livraisons, comme McLaren, mais la situation semble rentrer dans l'ordre selon nos confrères d'Autocar.
Ce "joker" donné aux constructeurs qui produisent peu est en tout cas, à notre sens, totalement injuste, même si l'on aime la voiture plaisir. Une Ferrari qui roule 3000 km par an ne doit pas être dispensée de répondre aux législations environnementales sous prétexte qu'elle ne roule peu, ou qu'elle a été produite à seulement 2000 unités. Le "droit de polluer" ne devrait pas exister, et rien ne devrait pouvoir le justifier. C'est pourtant ce qui se passe en Europe et, alors que le Vieux Continent tente par tous les moyens de faire la chasse à tout ce qui pollue, c'est finalement la Chine qui prend cette décision la première. Nous ferions bien de prendre exemple.
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