Citroën Berlingo 2024 : un nouveau regard et surtout, le retour du diesel !
Pour son restylage de mi-carrière, le Berlingo de troisième génération s'offre le regard de la dernière C3 et corrige ses erreurs en reprenant le diesel qu'il avait abandonné en 2022, un moteur bien plus en accord avec ses prétentions familiales que l'électrique, à l'autonomie insuffisante. De quoi redécouvrir ses nombreux avantages, et notamment ses aspects pratiques typiques d'un ludospace cubique.
Sommaire
Note
de la rédaction
13,7/20
En bref :
Restylage
Retour du 1.5 BlueHDi
Boîte manuelle ou auto
100 ou 130 ch
Châssis court ou long
À partir de 26 550 €
La suppression des motorisations thermiques sous le capot du Citroën Berlingo et des cousins Peugeot Rifter et Opel Combo en 2022 a littéralement brisé le cœur des familles à petits budgets, et pour cause : en imposant une onéreuse version électrique incapable de voyager faute d'une autonomie suffisante, Stellantis les a tout simplement invités à aller voir ailleurs.
Mais le géant de l'industrie automobile corrige le tir cette année en réintroduisant un diesel dans le compartiment moteur de ses dérivés d'utilitaires fraîchement restylés, à savoir le 1.5 BlueHdi, décliné dans des versions 100 ch à boîte manuelle, et 130 ch à boîte auto.
Un lifting qui offre au Berlingo la nouvelle identité stylistique Citroën inauguré par la dernière C3, avec notamment une nouvelle signature lumineuse en forme de crochets ainsi qu'un emblème à l’ancienne à l’avant. Côté gabarit, le ludospace offre toujours le choix entre un châssis taille M, de 4,40 m de long, ou un XL offrant 35 cm de plus entre les pare-chocs, pour un surcoût de 1 000 €.
Des proportions qui garantissent un espace intérieur généreux typique d’un fourgon bien cubique, y compris dans cette version courte. Si la version de base Plus ne dispose que d'une porte latérale coulissante (côté passager), la finition Max en ajoute une seconde à gauche. Pas si fréquent il y a encore peu de temps : les vitres arrière montent et descendent (électriquement).
Finis, les feux à double étage évoquant le tout premier C5 Aircross, le Berlingo adopte le nouveau style Citroën avec des yeux rappelant ceux de la dernière C3.
L’accès à l'arrière est également facilité par les larges ouvertures, et l’on trouve ici trois sièges indépendants, de tailles identiques et tous dotés de fixations Isofix, ce qui s’avère pratique quand on a trois bambins à transporter, à condition de choisir des rehausseurs étroits. En revanche, les trois places ne coulissent pas.
La place au niveau des jambes est satisfaisante pour les grands, mais la sellerie un peu ferme et plate au niveau des assises, tandis que les accoudoirs latéraux restent trop étroits. Ceci dit, on apprécie la présence de rangements dans les portes et, contre supplément un supplément de 700 €, le Berlingo ajoute un toit vitré nanti d'un bac transparent sur toute sa longueur.
Si la version courte n’offre pas moins d’espace dans l’habitacle que la longue, son coffre lui rend 275 dm3. De fait, il ne propose pas l’option sept places et emportera moins de bagages. Ceci dit, avec 775 dm3 disponibles sous la tablette, il y a déjà de quoi faire. Et pour rappel, aucun SUV de ce gabarit n'en propose autant.
Des ressources dans la hotte, et des étourderies.
Autre motif de satisfaction : la hauteur sous plafond autorise un petit bac de rangement en hauteur (compris avec l’option toit vitré). Hélas, celui-ci ne se démonte pas facilement quand on doit improviser un gros chargement, le système étant vissé.
Question chargement justement, le Berlingo n’oublie pas ses gênes d’utilitaires : grâce au deuxième rang escamotable à hauteur du plancher, on obtient un volume très important et une surface quasi plane. Mieux, le dossier avant peut également se rabattre pour charger des objets longs.
Avec 775 dm3 disponibles sous tablette, le coffre du Berlingo équivaut à celui du Renault Kangoo, mais le VW Caddy annonce encore plus de volume. Escamotables, les sièges arrière facilitent les chargements même s'ils ne forment pas un plancher parfaitement plat.
Livré avec l'option toit vitré, le bac de pavillon peut s'avérer pratique, d'autant que des trappes à l'avant permettent d'y accéder depuis la banquette, mais ne se démonte qu'avec un tournevis. La lunette arrière ouvrante facilite le chargement d'objets longs.
À l’avant, on retrouve la même planche de bord que par le passé, avec néanmoins un volant redessiné, un nouveau levier de vitesses miniature, une instrumentation numérique aux graphismes revus ainsi que le dernier système multimédia maison, doté de la réplication des smartphones sans fil, plus réactif que par le passé même s'il reste des progrès à réaliser. On remarquera néanmoins, sur ce haut de gamme XTR, que les inédits sièges Advanced Comfort n'offrent pas le même moelleux que ceux des autres modèles de la marque.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,40 m
- Largeur : 1,84 m
- Hauteur : 1,88 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 775 l / 1 355 l
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 145 g/km
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2018
* A titre d'exemple pour la version III (3) TAILLE M BLUEHDI 130 S&S MAX EAT8.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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