Essai - BMW Série 5 (2023) : la dernière d'une lignée ?
La Série 5 est un modèle historique, incontournable chez BMW, qui existe depuis 1972. Alors qu’une inédite version électrique vient d’être introduite, que les allergiques à la prise se rassurent, cette Série 5 existe toujours en thermique et c’est justement avec le seul moteur diesel encore au catalogue à savoir le 20d de 197 ch que nous allons faire notre essai.
Sommaire
Note
de la rédaction
13,8/20
EN BREF
8e génération
Grande berline
Essence, diesel et hybride rechargeable
À partir de 62 800 €
5,06 m, voici la longueur de la nouvelle Série 5. À titre de comparaison, c’est 10 cm de plus que la précédente génération, mais surtout ce sont quasiment les mêmes dimensions que les anciennes Série 7. Une nouvelle démonstration du perpétuel accroissement des voitures. Alors forcément, BMW a une justification à ce phénomène : l’électrification, qui a nécessité l’augmentation de la hauteur de caisse de 4 cm, d’où l’allongement de la longueur afin de conserver l’harmonie des lignes. Mais ce n’est pas tout puisque la largeur augmente de 3,2 cm pour atteindre 1,90 m, la hauteur de 3,6 cm et il en est de même de l’empattement qui frôle désormais les 3 m. De quoi renforcer le côté statutaire et imposant de cette berline. Pas de doute, cette Série 5 sera plus à l’aise sur route qu’en ville où ses dimensions pourront être pénalisantes.
Un style bien à elle !
Les haricots de BMW sont bien évidemment présents mais de façon modernisée. Les projecteurs reçoivent la technologie LED. L'une des particularités se situe au niveau du montant arrière avec le rappel du modèle.
Justement et sans surprise, cette Série 5 demeure une tricorps et les évolutions sont très visibles. On peut même parler de rupture stylistique, tant elle se différencie facilement des précédentes générations. Alors certes, certains points communs ont été conservés à l’image de la calandre composée des fameux haricots, mais c’est à peu près tout. Ainsi, elle s’inspire directement de sa grande sœur la « 7 », mais adopte des formes singulières et moins massives. De profil, on note bien évidemment le très long capot typique des berlines munichoises mais aussi la malle est très inclinés, les vitres latérales présentent pour leur part un petit décroché au niveau de la partie inférieure de la porte arrière avec une pièce frappée du nom du modèle.
Parmi les autres spécificités de cette nouvelle « 5 », deux ont retenu notre attention : les poignées de porte affleurantes et les bas de caisse ornés de dessins en forme de losanges. Si les premières sont les bienvenues, on n’en dira pas de même des seconds.
Un habitacle moderne, confortable mais complexe
À l’intérieur, on retrouve l’organisation des dernières productions du constructeur bavarois avec notamment une présentation high-tech comporte notamment une double dalle numérique comprenant une instrumentation de 12,3 pouces associée à un affichage tête haute et d’un écran multimédia de 14,9 pouces.
Les spécificités sont aussi nombreuses avec une forme inédite du volant, des aérateurs dissimulés aux commandes atypiques et un bandeau lumineux qui court sur toute la planche de bord et les contre-portes. Les possibilités de personnalisation sont multiples, il est toutefois regrettable que l’ergonomie soit aussi complexe en particulier pour le maniement du multimédia, qui recèle une multitude de fonctionnalités. Face à une Mercedes Classe E à la pointe du progrès, la Série 5 malgré sa modernité fait nettement plus classique. Avantage également à la berline à l’étoile concernant la qualité de fabrication, qui se révèle de meilleure facture avec des matériaux mieux choisis.
Certains détails comme les éléments en cristal (commande iDrive, bouton de démarrage, volume de la radio et sélecteur de vitesse) apparaissent trop bling-bling à nos yeux.
L’autre déception provient de l’habitabilité. Malgré un gabarit imposant, l’espace dédié aux passagers arrière est loin d’être extraordinaire. Ainsi, la place centrale est difficilement utilisable en raison de sa largeur réduite mais aussi de l’imposant tunnel de transmission. Bilan moyen pour le coffre avec un volume de 520 litres soit 30 litres de plus que la version électrique. Les aspects pratiques de la Série 5 sont donc très proches de sa concurrente directe la Mercedes Classe E.
Chiffres clés *
- Longueur : 5,06 m
- Largeur : 1,90 m
- Hauteur : 1,51 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 520 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 144 g/km
- Malus : 1948 €
- Date de commercialisation du modèle : Mai 2023
* A titre d'exemple pour la version (G60) 520D XDRIVE 197 SERIE 5 BVA8.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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