Essai vidéo - Audi A5 Sportback : digne de sa devancière

 Cela peut paraître surprenant, mais en France de 2012 à 2014, il s’est vendu autant d’A5 Sportback que d'A4 berline. Etonnant quand on sait premièrement que les tarifs de l'A5 sont largement plus élevés et qu’ensuite 45 % des acheteurs sont des particuliers contre 25 % pour l’A4. Ceci confirme le succès de la Sportback qui concentre près de 75 % des ventes de la famille A5. Une particularité hexagonale car ce pourcentage atteint « seulement » 57 % dans le monde. Sans être capital, le renouvellement de cette seconde génération d’A5 Sportback est par conséquent très important. Comme c'est déjà le cas sur le coupé, le style évolue. Enfin, diront certains lassés du manque d’originalité des modèles Audi.

Ici, les différences entre les deux générations se remarquent. On note ainsi une calandre Single Frame plus large et anguleuse mais surtout implantée plus bas. Des nervures parcourent désormais le capot tandis que les projecteurs abandonnent leurs rondeurs pour des lignes plus tendues. Tout cela apporte un gain de personnalité mais aussi de dynamisme qui se retrouve également de profil avec un pli de caisse très marqué et des flancs creusés. Cette A5 Sportback conserve bien évidemment ce qui fait les attributs des berlines coupés : la chute de pavillon rapide et les portes sans entourage.

L’habitacle reçoit son lot de modifications. La planche de bord est identique à celle du coupé avec un dessin très rectiligne et épuré. Il y a clairement moins de boutons que sur la précédente génération. De quoi améliorer l’ergonomie même si le dispositif multimédia MMI demande toutefois un temps d’adaptation. Impossible en revanche de ne pas craquer pour le Virtual Cockpit (de série à partir de la finition S-Line ou en option à 300 € sur la finition Design) qui apporte une véritable touche high-tech à l’habitacle. Rien à redire sur la qualité des matériaux et de l'assemblage.

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Avec une longueur inchangée de 4,73 m, les aspects pratiques restent très proches de l’ancienne. Toutefois, si le coffre offre un volume similaire de 480 litres, il bénéficie de série du hayon électrique.

Même constat pour l'habitabilité qui progresse à la marge avec une augmentation de l’espace aux genoux et de la garde au toit d’un peu plus de 2 cm. Si la chute de toit ne gêne pas l’installation à bord, deux passagers seront plus à l’aise que trois en raison d’un imposant tunnel de transmission et d’une place centrale particulièrement inconfortable.