Essai vidéo - Hyundai Ioniq 6 (2023) : le Streamliner coréen
Hyundai continue de développer sa gamme 100 % électrique. Après la Ioniq 5, voici maintenant le deuxième modèle, la Ioniq 6, une berline au look toujours aussi atypique. Premier essai.
Sommaire
Note
de la rédaction
13,9/20
Note
des propriétaires
EN BREF
2e modèle de la gamme Ioniq
100% électrique
Berline familiale
À partir de 52 200 €
En l’espace de quelques années, Hyundai est devenu une marque incontournable dans le domaine de l’électrification. Le constructeur s’est imposé en proposant des modèles disposant de larges palettes de carburation (thermique, hybride, hybride rechargeable et électrique) à l’image du Tucson ou du Kona et bien évidemment 100 % électrique au travers d’une gamme dédiée dénommée « Ioniq » et dont le premier modèle 5 est apparu en 2021.
Et cela fonctionne car les parts de marché de Hyundai ne cessent de progresser. Ainsi, la part des véhicules électrifiés atteint aujourd’hui 80 % dont 19 % rien pour les 100 % électriques.
Aujourd’hui, place au second modèle, la Ioniq 6, une nouvelle berline, qui se distingue avant tout par un design pour le moins original.
Ne cherchez pas les ressemblances entre la Ioniq 6 et la Ioniq 5, il n'y en a aucune sur le plan stylistique.
Si certains constructeurs cherchent à harmoniser le style de leur modèle – parfois à outrance comme ce fut le cas d’Audi, il y a quelques années - , c’est tout le contraire chez Hyundai. En effet, après la très géométrique Ioniq 5, la firme coréenne présente la « 6 », une grande berline aux lignes totalement différentes de sa « petite » sœur puisque celle-ci fait la part belle aux courbes douces, alors que la première se caractérisait par des lignes très géométriques.
Avec son profil de goutte d’eau, elle prend pour référence la tendance « Streamliner » apparue durant les années 20 dans l’univers ferroviaire puis automobile. La « 6 » est aussi très proche du concept « Prophecy » dévoilé en mars 2020. Trois ans plus tard, le modèle de série devient donc réalité avec peu de modifications. Le profil évoquera pour certains celui d’une Porsche.
Même si cela peut paraître exagéré, il faut bien reconnaître que la poupe fait penser aux modèles allemands avec notamment un aileron en forme de bec de canard surplombé d’un autre en bas du hayon. L’aérodynamique a joué un rôle essentiel dans la conception de cette nouveauté comme en attestent les poignées de portes affleurantes ou les jantes conçues pour favoriser l’écoulement des flux d’air. Le résultat est probant avec un Cx de 0,21 (avec les rétroviseurs caméra) ou 0,22 avec les rétroviseurs traditionnels.
Les pixels se retrouvent au niveau des projecteurs et des feux. Tout allumée, la Ioniq 6 possède une sacrée personnalité.
Enfin, comme c’était le cas déjà sur la Ioniq 5, Hyundai a particulièrement travaillé la signature lumineuse. Ainsi, à l’avant, figurent des projecteurs pixélisés tandis qu’à l’arrière, ce sont deux larges bandeaux lumineux qui viennent prendre place sous les ailerons et ainsi occuper l’ensemble de la largeur du véhicule. On aime ou on n’aime pas mais l’ensemble ne laisse clairement pas indifférent.
On peut regretter toutefois que cette originalité ne se retrouve pas dans l’habitacle puisque la planche de bord reprend en grande partie le dessin de celle de la Ioniq 5. Celle-ci se compose toujours d’une dalle numérique comprenant deux écrans de 12,3 pouces, l’un pour l’instrumentation et un autre pour le multimédia. Les différences se situent au niveau de chaque extrémité courbée qui peuvent accueillir les écrans des rétroviseurs caméra – une option à 1 200 € disponible uniquement sur le haut de gamme.
La console centrale permet de disposer de rangements supplémentaires. Elle accueille également les commandes des vitres ce qui est peu pratique. La boîte à gants prend la forme d'un tiroir.
L’autre nouveauté réside dans la présence d’une console centrale flottante qui permet de bénéficier de nombreux rangements dans sa partie inférieure. La boîte à gants est remplacée par un tiroir à la manière de celle du Captur.
La présentation est moderne et agréable mais certains défauts persistent comme l’affichage simpliste des indications liées à la conduite et des graphismes de l’écran central. L’ergonomie est un peu complexe avec notamment des commandes de vitres sur la console centrale, beaucoup de boutons sur le volant et de nombreux menus sur le multimédia. Dommage car celui-ci s’avère très réactif. La qualité des matériaux est juste dans la moyenne avec beaucoup de plastiques durs. Les contre-portes en sont un exemple parfait avec des formes modernes et sympathiques mais celles-ci sont habillées de plastiques très fragiles.
En termes d’habitabilité, les passagers arrière profiteront d’un espace généreux, notamment aux jambes, en raison d’un empattement de 2,95 m. Le plancher est plat, la place centrale est donc totalement utilisable. Du fait de la chute de pavillon, la garde au toit est globalement satisfaisante même si les personnes mesurant 1,85 m se sentiront à l’étroit.
Avec seulement 400 litres, le coffre est décevant. La présence d'un à l'avant compense un peu mais cela n'est pas suffisant.
Petite déception concernant le volume de chargement décevant avec seulement 401 litres. C’est peu pour un véhicule de ce gabarit. Heureusement, un coffre placé à l’avant permet de bénéficier de 45 litres de plus, afin de ranger les câbles de recharge.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,85 m
- Largeur : 1,88 m
- Hauteur : 1,49 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 401 l / NC
- Boite de vitesse : NC
- Carburant : Electrique
- Taux d'émission de CO2 : 0 g/km
- Bonus / Malus : 0 €
- Date de commercialisation du modèle : Novembre 2022
* A titre d'exemple pour la version 77 KWH 229 EXECUTIVE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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