Essai vidéo - Toyota Mirai (2021) : l’écologie atypique
Beaucoup de constructeurs investissent actuellement dans le tout électrique. Un choix que n’a pas fait pour l’instant Toyota, spécialiste de l'hybridation qui parie également sur l’hydrogène, comme en atteste la seconde génération de Mirai aujourd’hui à l’essai.
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Note
de la rédaction
13,2/20
EN BREF
Berline hydrogène
2e génération
À partir de 67 900 €
Aux yeux du grand public, Toyota est LE spécialiste de l’hybridation avec comme modèle-phare la Prius, qui a démocratisé la technologie mise en place par la firme japonaise. Malgré ce succès, la marque nippone ne s’est pas reposée sur ses lauriers puisque Toyota travaille depuis de nombreuses années sur l’hydrogène.
C’est donc une vieille histoire puisque les premiers travaux datent de 1992. Après plusieurs concept-cars, il a fallu attendre 2015 pour voir le premier modèle de série débarquer en France. Son nom : Mirai. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette Mirai a marqué les esprits en raison de son look atypique. Résultat, les ventes n’ont jamais vraiment décollé puisque 11 000 exemplaires se sont vendus dans le monde, dont seulement un peu plus de 200 en France.
Pour cette seconde génération, Toyota est reparti d’une feuille blanche, que ce soit sur le plan du design ou de la technologie. Les ingénieurs de Toyota ont assimilé que pour séduire les clients, une voiture se doit d’être attirante. Et cette première mission est réussie, puisqu’on découvre un véhicule nettement plus consensuel, moins clivant et avec un pouvoir de séduction indéniable dû en partie à des lignes moins acérées.
Cette Mirai prend la forme d’une grande berline avec notamment un long capot et une chute de pavillon prononcée, à l’image des berlines-coupés. On est par conséquent à mille lieues de la précédente. Concernant les dimensions, elles sont généreuses avec une longueur de 4,97 m (+ 8 cm), une largeur de 1,88 m (+ 7 cm) et une hauteur en baisse de 7 cm (1,48 m).
Dans l’habitacle aussi, on retrouve des lignes nettement plus classiques. L’ancienne planche de bord semblait sortir d’une navette spatiale avec un écran proéminent très mal intégré et une instrumentation centrale implantée au bas du pare-brise. Tout cela c’est du passé, la nouvelle Mirai arbore une planche de bord au dessin traditionnel avec une part importante dédiée au numérique. Ainsi, l'écran multimédia tactile mesure 12,3 pouces. Il côtoie une instrumentation elle aussi numérique, et un affichage tête haute couleur. Le dessin intérieur est homogène avec une planche en forme de vague. La console imposante accueille notamment les commandes physiques de climatisation. La qualité des matériaux est bonne sans être exceptionnelle.
Quand on a affaire à une berline de ce gabarit, on s’attend à découvrir beaucoup d'espace à bord, mais ce n’est pas le cas avec la Mirai puisque son plus gros défaut concerne les aspects pratiques, pénalisés par l’emplacement des réservoirs et de la batterie. En effet, l’habitabilité arrière est très limitée que ce soit pour l’espace aux jambes ou la garde au toit. Même si Toyota annonce que cette seconde génération peut accueillir cinq passagers contre quatre auparavant, cela nous paraît presque impossible vu que la place centrale arrière est largement handicapée par le très volumineux tunnel. Même constat pour le coffre avec une contenance ridicule de 278 litres. C’est moins que la plupart des citadines du type Renault Clio ou Volkswagen Polo.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,97 m
- Largeur : 1,88 m
- Hauteur : 1,48 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 278 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 1 rapport
- Carburant : Hydrogène
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Février 2021
* A titre d'exemple pour la version II PILE A COMBUSTIBLE 182 EXECUTIVE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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