Volkswagen T-Roc Cabriolet (2020) : la tête dans les nuages
L’idée d’un SUV compact capable de tomber le haut ne date pas d’hier pour la marque de Wolfsburg. Si la présentation du concept T-Cross Breeze en 2016 avait éveillé des suspicions plus qu’autre chose, force est de constater que la promesse est en réalité tenue. Présenté l’été dernier, le T-Roc Cabriolet est le dernier représentant de la classe « à l’air libre » du constructeur allemand. Premier essai à quelques encablures de l’été de la version TSI 150 ch.
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Note
de la rédaction
12,8/20
Note
des propriétaires
Une Volkswagen à la fois haute et découvrable, ce n’est pas entièrement nouveau. On se souviendra de l’éphémère Coccinelle Dune qui avec ses 4,29 m de long et 1,50 m de haut affichait un format finalement très proche du nouveau T-Roc Cabriolet (4,27 x 1,52). D’autres y voient le remplacement de feue la Golf Cabriolet, à la personnalité – sans fioriture – il est vrai plus proche.
Quoi qu’il en soit, le T-Roc Cabriolet reste une exception dans le paysage automobile. Oui, les vrais franchisseurs, les purs et durs, ont tous eu le droit de tomber la chemise (Suzuki Jimny, Jeep Wrangler, Mercedes Classe G). Et quelques SUV s’y sont essayés. Mais les carrières éclaires des Nissan Murano Cross et Land Rover Evoque Cabriolet laissent le champ libre à ce teuton qui apporte une véritable vague de fraîcheur dans le segment. C’est d’ailleurs le dernier cabriolet disponible dans le catalogue d’un constructeur généraliste. Une caste sacrifiée sur l’autel de la rentabilité.
Une polyvalence en retrait
Dès lors, difficile de savoir s’il fait mieux ou moins bien que les autres. Reste à l’apprécier – ou non – pour ce qu’il est. Et sans grande surprise, cette métamorphose s’accompagne d’une polyvalence moindre et de tarifs qui grimpent en flèche. Commençons d’abord par la transformation, qui ne se limite pas à scier les montants et supprimer deux portes. Hormis quelques panneaux de carrosserie de la partie avant, tout le reste est propre à ce « Cab » dont le dessin plus dynamique n’affiche pas de maladresse particulière.
Un poil plus long et nettement plus bas que sa matrice, il dispose en revanche d’un empattement rallongé de 4 cm … qu’il perd illico en espace aux jambes. Évidemment, c’est la largeur qui pâtit le plus de l’installation du toit amovible. Avec 30 cm tronçonnés au deuxième rang, ce T-Roc devient une stricte quatre places. Une banquette particulièrement facile d’accès une fois le toit replié – forcément – et qui conviendra à deux adultes pas trop grands (la garde au toit régresse de 3 cm). Quant au coffre, il perd 160 dm3 par rapport à un T-Roc classique 4x2 (284 dm3).
Si la capote ne vient pas empiéter dans la soute une fois remisée (en seulement 9 secondes et jusqu'à 30 km/h), l’ouverture reste étroite (seulement 40 cm de haut) et la découpe intérieure alambiquée. Qu’importe, cette découvrable ne mise pas sur les aspects pratiques. En témoigne sa banquette arrière rabattable, dont l’ouverture est à peine suffisante pour deux paires de ski… Pour le reste, l’habitacle et sa planche de bord sont repris à l’identique. Qu’il s’agisse de l’ergonomie sans faute, de l’assemblage au cordeau, ou des matériaux, peu valorisants pour un SUV vendu au prix d’une grosse berline allemande…
Chiffres clés *
- Longueur : 4,26 m
- Largeur : 1,81 m
- Hauteur : 1,52 m
- Nombre de places : 4 places
- Volume du coffre : 280 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 125 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Mars 2020
* A titre d'exemple pour la version CABRIOLET 1.5 TSI 150 EVO R-LINE DSG7.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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