2. Nissan Interstar (2024) - Sur la route : performant et très maniable
Pour cet essai, nous disposons d'une version L2H2 150 chevaux, qui est la puissance intermédiaire, entre le 130 et le 170 chevaux. Une motorisation polyvalente, s’avérant très efficace et même suffisante avec ce véhicule lesté à 400 kilos. À l’aise en toutes circonstances, ce Nissan surprend par sa maniabilité, notamment grâce à un rayon de braquage largement amélioré par rapport à la version précédente, de 12,8 m sur le L2 et 14,6 m pour le L3. C'est bien utile pour circuler en ville ou pour effectuer des manœuvres.
Le silence de fonctionnement de cette version Diesel est à souligner. En ville et en usage courant, le calme règne en cabine. À vitesse soutenue, sur voie rapide par exemple, des bruits aérodynamiques se font entendre mais cela reste tout à fait supportable. Cette discrétion vient sûrement pour partie de l'aérodynamisme très travaillé du véhicule. L'Interstar affiche ainsi un SCx amélioré de 20 % par rapport à la précédente génération. Et si cela limite les bruits, cela permet aussi de réduire sensiblement la consommation et donc les émissions de CO2. Lors de cet essai, notre consommation s'est établie à 8,5 litres, à peu près conforme aux données constructeurs.
Cabine premium
À bord, le confort et l'agrément du Nissan sont de très bon niveau. La position de conduite est quasi parfaite et la vision panoramique est excellente. La forme de la planche de bord, très orientée vers le conducteur, apporte de l'ergonomie supplémentaire. Toutes les commandes tombent bien sous la main, et les informations tombent parfaitement sous les yeux. Bref, cette cabine est quasi parfaite… Il y a tout de même un détail fâcheux, découvert presque par hasard : une petite bouteille d'eau déposée par le passager dans l'endroit prévu à cet effet, à l’extrémité de la planche de bord, masque totalement la visibilité de la partie inférieure du rétroviseur…
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