2. Renault Captur 2 - Sur la route : de (très) gros progrès
le français est un sérieux client qui fait monter en gamme ses prestations dynamiques
Repartir de zéro, c’est aussi s’offrir les services d’une nouvelle plateforme. Le captur la partage désormais avec le Nissan Juke, ce qui signifie aussi qu’il est capable de recevoir une motorisation hybride rechargeable. Une première sur un véhicule Renault ! Il faudra toutefois patienter jusqu’au premier semestre 2020. En attendant le jour où vous pourrez rouler environ 50 km en tout électrique, le français offre le choix entre trois moteurs essence, 3 cylindres 1.0 TCE 100 ch et 4 cylindres 1.3 TCE 130 et 155 ch et deux diesels, un 4 cylindres 1.5 DCI de 95 et 115 ch. À l’exception des deux entrées de gamme, tous peuvent recevoir au choix une boîte mécanique à six rapports ou une double embrayage EDC à sept rapports, le TCE 155 ayant de série cette dernière.
C'est au volant d'une version TCE 130 que nous avons eu le loisir de constater les énormes progrès réalisés par le Captur. Premièrement, l'allègement d'une centaine de kilos est bienfaiteur pour le 4 cylindres qui subit moins de contraintes. C’est un moteur silencieux, alerte en milieu urbain, qui offre de solides reprises et une belle allonge lorsque l'horizon se dégage. Son association avec la boîte mécanique à 6 rapports est particulièrement réussie. A voir avec la boîte EDC. Revers de la médaille : la consommation. Durant notre test sur les routes vallonnées de Grèce, nous avons relevé une moyenne de 8,9 l/100 km.
Le Captur franchit un cap
C'est surtout le châssis qui franchit un cap. Le Captur est dans lignée de la Clio 5 et progresse de manière significative en matière d'insonorisation. Les bruits d'air, de roulement sont parfaitement confinés. Même constat pour la mise au point. Les ingénieurs ont une fois de plus trouvé LE bon compromis. Le confort est mis en avant via un réglage souple des suspensions mais le dynamisme n'est pas délaissé pour autant. Les trajectoires sont précises, la direction est consistante et informative et le comportement très prévenant.
A défaut d'être aussi agile que certains de ses concurrents comme le Seat Arona ou le Kia Stonic, en milieu urbain, en raison d'un diamètre de braquage important (11m), le français reste un sérieux client qui fait monter en gamme ses prestations dynamiques et sa grande polyvalence au niveau des références marché.
Et ce n’est pas tout car il fait aussi le plein d’aides à la conduite ce nouveau Captur. Détection des piétons, surveillance des angles morts, caméra 360, lecture des panneaux. Il peut même s’équiper d’un système de conduite semi-autonome dans les bouchons qui gère le maintien dans la voie, l’accélération et le freinage. Renault a mis le paquet pour obtenir 5 étoiles au crash test et aussi revenir dans la course face à des rivaux de plus en plus agressif.
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