2. Sur route : au même niveau que la Classe A

A son lancement, le mois prochain, la CLA sera disponible avec trois motorisations essence (180, 200 et 250) et une seule diesel, le 180d que nous avons choisi pour notre essai. Celui-ci est un moteur bien connu puisqu’il s’agit du quatre cylindres 1.5 dCi présent sur beaucoup de modèles Renault ou Dacia.

Avec une puissance de 116 ch et un couple de 260 Nm, ce moteur n’est bien évidemment pas un foudre de guerre mais il est plaisant à utiliser. Quant aux reprises et accélérations, si elles n’ont absolument rien de sportives comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en près de 11 secondes, elles ne sont pas ridicules à ce niveau de puissance. Nous avons ainsi réussi à accrocher les 190 km/h sans aucune difficulté sur les autoroutes allemandes. Son association avec la boîte automatique à 7 rapports est sans histoire avec des changements fluides. Une plus grande réactivité aurait été la bienvenue mais cette transmission correspond finalement plutôt bien au 180d. Ce mariage devrait séduire également les professionnels et les responsables de flottes car l’un de ses principaux atouts reste la consommation. Sur notre essai, nous avons ainsi enregistré une moyenne de seulement 6 litres/100 km.

Au niveau du comportement, pas de surprise, puisque cette CLA reprend la plate-forme de la dernière Classe A. On retrouve donc les qualités de la compacte à l’étoile avec un compromis confort/dynamisme de très bon niveau. Le conducteur prendra du plaisir au volant sans que cela n’altère l’agrément des passagers. L’augmentation des voies arrière et avant renforce la stabilité tout en apportant une bonne agilité. La Classe A peut être considérée comme l’une des meilleures compactes du marché. Logiquement, il en est de même de cette CLA.

Finalement, le seul reproche concerne la multitude d'aides électroniques présentes à bord de cette CLA. Très intrusives pour ne pas dire trop, elles peuvent se révéler dangereuses. Le meilleur exemple est l’aide au maintien dans la voie active qui bloque les freins sans aucune alerte préalable dès que l'on mord sur une ligne blanche. De quoi surprendre le conducteur mais également les automobilistes se trouvant derrière. Il est possible bien évidemment de les désactiver, mais elles reprennent du service dès que l'on redémarre.