Lorsque l’on conduit en état d’ébriété, que l’on prend l’autoroute à contresens et que l’on cause un accident, on se résigne généralement à attendre la sanction du tribunal. Mais il en est qui ose tout de même passer pour une victime et aller en justice avec une plaine. C’est le cas de ce Landais qui a assigné la société autoroutière responsable de l’A63. Car le périple de ce conducteur ne s’est pas arrêté aux faits précités pourtant déjà fournis.
Au Havre, le conducteur d'une voiture a été arrêté avec un gros taux d'alcool dans le sang. Jusque-là, rien d'extraordinaire. Mais la police a par la suite retrouvé sur la route le même véhicule, avec un autre pilote tout aussi éméché.
Voilà une idée qui pourrait vous réconcilier avec le rite de l’apéro. Une célébration logiquement en perte de vitesse du fait que, plus que jamais, entre boire ou conduire, il faut choisir. Mais si avec le breuvage vous croquer des chips venues d’une certaine enseigne, vous n’aurez plus à vous inquiéter de votre taux d’alcool dans le sang. Et s’il dépasse le taux légal, il y aurait même un VTC à la porte pour vous ramener chez vous. Explications.
À part rappeler les mesures répressives déjà adoptées, mais pas forcément encore en vigueur, comme "l'externalisation de la conduite des voitures radars", le nouveau ministre de l'Intérieur n'a pas annoncé grand-chose de neuf au Conseil national de la Sécurité routière (CNSR), qui se tenait ce lundi. Pourtant, les chiffres de la mortalité routière - encore provisoires - restent en berne. Huit morts de plus sont pour l'heure à déplorer, avec 3 469 tués en 2016. La dernière année où le bilan s'est amélioré remonte ainsi en 2013.
Les ressources de la justice sont inépuisables. Tandis qu’au sommet de la pyramide, on apprend que l’on peut être coupable mais sortir pourtant d’une Cour de justice de la république sans encourir la moindre peine, voilà qu’en bas, on peut être condamné sur la base d’une procédure nulle. Ainsi est-ce le cas du côté de Châtellerault à la suite d’une alcoolémie positive au volant.
Décidément, ces derniers temps, la communication de la Sécurité routière fait parler d’elle. Après la sortie de route d’un attentat de Berlin dont elle s’est voulue candidement solidaire jusqu’à oublier son slogan mal à propos au vu des circonstances, voici une campagne #OsezDireNon lors du Réveillon du premier de l’an qui tourne à la guerre picrocholine entre animateurs parisiens. Au centre du ring Enora Malagré.
On sait qu’après avoir bu il ne faut pas dépasser un taux d’alcoolémie sous peine d’être en infraction. Demain, sera-t-on verbalisé parce que l’on n’aura pas eu assez d’heures de sommeil ? Le réveil serait dur et une telle mesure ferait le lit d’une descente de mécontents dans la rue. Un cauchemar éveillé qui n’est pas près d’arriver. Cependant, des scientifiques ont démontré qu’un manque de sommeil pouvait être aussi dangereux au volant qu’une consommation abusive d’alcool.
Avoir le réflexe de glisser dans sa boîte à gants un éthylotest est une bonne initiative. Mais une enquête montre qu'il ne faut pas toujours se fier à leurs indications. La prudence et plus encore le bon sens des conducteurs restent donc de mise.
Les conducteurs qui ont vu leur permis annulé ou suspendu pour cause d'alcoolémie vont pouvoir le récupérer sous certaines conditions, dont l'installation d'un dispositif empêchant la voiture de démarrer s'ils ont trop bu.
Chaque année, c'est la même rengaine : les recettes issues de la répression routière ne serviraient pas, en majorité, à l'amélioration de la Sécurité routière. Dès lors, quelle est la part qui lui revient vraiment ? Difficile à dire. À quoi sert l'argent des radars et des autres PV ? Mystère ! Tout cela est-il bien légal ? Pas vraiment, apparemment. Et alors ? Rien…