À un moment où le président Donald Trump se prépare à rendre les normes antipollution moins contraignantes et alors que le marché de l’automobile américain fait toujours la part belle aux ostentatoires 4X4 se gavant d’essence, la nouvelle serait presque décalée. Mais elle montre, aussi, qu’aux États-Unis, on se préoccupe des motorisations alternatives aux mécaniques thermiques et que l’on se branche sur le courant qui pousse à l’électrification des gammes. Voici le « Drive Change. Drive Electric », un partenariat qui réunit constructeurs et différents états.
Les derniers jours ont été agités pour une marque Tesla qui a dû rappeler certains de ses modèles, faire face à des investigations après un accident mortel de la circulation tandis que des experts financiers annonçaient sa faillite prochaine. Le patron Elon Musk a répondu par la dérision sur le dernier sujet. Mais il faut tenir la position et faire feu de tout bois pour rassurer et être pérenne. Les derniers chiffres du marché américain de l’automobile tombent, sur ce plan, à point nommé.
C’était une promesse de campagne de celui qui est à présent au pouvoir aux États-Unis. Donald Trump avait annoncé dans les mois qui ont suivi son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2017 qu'il demanderait à l'Agence de protection de l'environnement d'examiner les normes antipollution établies pour la période 2022-2025 avec pour objectif de les revoir. Le président américain a tenu la ligne et voici le résultat.
Sale temps pour Tesla ! Le patron Elon Musk a eu beau s’assurer d’un salaire faramineux de 56 milliards de dollars, il ne s’est pas ménagé un avenir radieux pour autant. Pour certains, il ne touchera jamais ces émoluments, d’autant moins que la faillite est proche. Au plus vite, c’est une affaire de trois mois, sinon, l’agonie durera jusqu’à la fin de l’année. Mais l’issue fatale est inéluctable. C’est un certain John Thompson, un gérant de fonds reconnu de Wall Street qui le promet. Et pour cause. Cela arrangerait ses affaires…
Le « dieselgate » n’est plus l’apanage du seul groupe Volkswagen. Il en a été l’origine mais son procédé de logiciel truqueur semble avoir été largement partagé par la concurrence en général et ses homologues en particulier. Aujourd’hui, c’est BMW qui est dans le collimateur. Il y a une semaine, la marque a dû vivre en Allemagne les affres de la perquisition à la suite d'une enquête préliminaire contre X ouverte le 27 février en raison de soupçons de fraude sur environ 11 400 véhicules. BMW avait indiqué qu'elles étaient en rapport avec une fraude aux gaz polluants concernant certaines versions des modèles diesel 750d et M550d. Cette fois, ce sont les États-Unis qui entrent dans la danse avec la redoutable plainte en nom collectif.
Ce n’était encore jamais arrivé et d’aucuns pensaient que ça n’arriverait jamais. Sinon, pourquoi éliminer le facteur humain dans la conduite d‘un véhicule devenu autonome ? Mais ils se berçaient d’illusions. En Arizona, Elaine Herzberg, âgée de 49 ans, qui poussait nuitamment son vélo en traversant la chaussée en dehors des passages pour piétons a été mortellement percutée par une de ses voitures sous contrôle électronique. Les puces savantes, comme l’homme derrière le volant du véhicule test de l’enseigne Uber, n’ont rien pu faire pour éviter le pire. L’enquête est en cours, mais cet accident mortel rappelle certaines réalités, met à jour l’avis des constructeurs sur le sujet et signale que certaines questions essentielles restent en suspens…
C’est une situation qui montre qu’à notre époque, il n’y a plus de repères ni de logiques. Mais seulement des opportunités, généralement au bénéfice d’initiés. Ainsi, les patrons de groupes automobiles historiques dont les usines sont peuplées de salariés sont plus souvent qu’à leur tour vilipendés ou cloués au pilori au simple énoncé de leur salaire. Mais voilà que l’on annonce au patron d’une marque Tesla sympathique, mais aux pertes colossales, une rémunération de 56 milliards de dollars, validée dans la liesse par les actionnaires. Incroyable ? Tout dépend de quoi on parle…
On connaissait les airbags japonais Takata qui se déployaient intempestivement en projetant des objets dont certains ont fait passer de vie à trépas les conducteurs placés derrière ce volant meurtrier. Voici à présent les coussins de sécurité coréens qui, eux, ne se déclenchent jamais… Ce qui n’est pas non plus sans conséquences. Ainsi, six accidents ont causé la mort de quatre personnes et fait six blessés en raison e ce dysfonctionnement. Il n’en fallait pas plus pour que la redoutable NHTSA s’en mêle. Et ses investigations risquent d’ouvrir d’autres pistes…
C’est un nouveau rappel d’envergure que va devoir assumer le constructeur Ford en Amérique du Nord. Et pas pour une pacotille : c’est un risque de décrochage du volant, déjà à l'origine de deux accidents, qui est en cause. L’ampleur de l’opération corrective est en accord avec la gravité du problème puisque pas moins de 1,38 million de véhicules sont concernés…
C’est comme si une logique de guerre commerciale s’était enclenchée entre les États-Unis et certains pays du reste du monde. Dont ceux de l’Union Européenne. Une escalade qui trouve sa source le 1er mars, date à laquelle le président Donald Trump a annoncé des taxes de 25 % sur les importations d'acier et de 10 % sur celles d'aluminium pour défendre ces industries qu'il estime être stratégiques pour son pays.