Les dernières nouvelles au sujet des constructeurs américains d’automobiles ne sont guère réjouissantes. Leur marché domestique à un coup de blues et leurs projets d’embauches à domicile ont du plomb dans l’aile. Dans le reste du monde, on dégraisse, à l’image de Ford. Pour la General Motors, c’est encore plus préoccupant puisque l’on plie carrément bagages. Ainsi en Inde et en Afrique du Sud.
Le gouvernement vénézuélien vient de prendre le contrôle d'une usine GM et s'est emparé de véhicules. Une manœuvre que l'américain juge illégale mais qui pourrait l'inciter à abandonner ce site qui emploie 2 700 personnes.
C’est comme un juste retour des choses. Alors qu’il venait d’être élu et tandis qu’il se préparait à peine à sa prestation de serment pour sa prise de fonction, le désormais président des États-Unis dégainé les sermons. Rappelant les points d’un programme arc bouté sur l’Amérique, il tançait les constructeurs automobiles coupables de délocalisation. Ces derniers ont rapatrié les dollars et promis des usines. Et font aussi leur devoir de mémoire sur la campagne présidentielle en demandant les contreparties.
L'américain et le japonais viennent d'annoncer qu'ils vont produire ensemble, dans une même usine aux États-Unis, des piles à combustible d'ici la fin de la décennie.
Après les tweets comminatoires d’avant la prise de fonction, voici la rencontre bien réelle entre le désormais président des États-Unis Donal Trump et les constructeurs automobiles américains. Un trio composé de Ford, Fiat Chrysler et General Motors, pointé du doigt pour leur délocalisation au Mexique voisin, et qui s’est fendu depuis d’annonces mariant la sincérité avec la communication. Une entrevue où tout le monde est sorti content.
Hier, General Motors annonçait en grande pompe un plan d'investissement d'un milliard de dollars et plusieurs milliers d'emplois aux Etats-Unis, juste avant l'investiture de Donald Trump. Ce dernier s'est justement félicité de la décision du grand groupe américain de revenir aux USA. Sauf que ce choix était acté depuis déjà bien longtemps.
FCA (Fiat Chrylser Automobiles) ne s'en cache pas et cherche à s'allier avec un autre grand de l'automobile. On se souvient du premier échec quand Marry Barra, la patronne de General Motors, avait tout simplement claqué la porte au nez de Sergio Marchionne, le numéro du groupe italo-américain. Aujourd'hui, les données ont changé et Marchionne pourrait avoir un soutien de poids : Donald Trump.
L’annonce arrive peu après que le futur Président des États-Unis Donald Trump ait tancé vertement la General Motors sur sa démarche industrielle et commerciale avec le Mexique voisin. Une charge qu’a bien comprise la marque Ford qui annonce renoncer à la construction d’une usine de plus d’un milliard de dollars au même Mexique.
L’année 2017 ne s’annonce pas simple pour le groupe automobile General Motors. Dans le collimateur de celui qui sera Président des États-Unis le 20 janvier du fait d’un plan social, il est dans la tourmente en Chine, pays où il devra payer une forte amende pour avoir enfreint les règles de la concurrence. Ceci après une tension diplomatique initiée par Donal Trump qui a pris langue avec Taïwan. Et c’est le même élu des Républicains qui promet au constructeur une "une lourde taxe frontalière".
Tesla est un constructeur automobile qui n’a pas d’avenir. Ainsi parle Bob Lutz, ancien vice-président de General Motors et ex-dirigeant chez Ford et Chrysler.