BNP Paribas, comme d'autres banques, ont des actifs dans le domaine de la pétrochimie. Mais cette étude va finalement à contresens de l'activité financière de la banque, qui estime que la compétitivité du pétrole est mise à mal à cause d'une nouvelle donnée : l'énergie "utile" utilisée par les véhicules, en rapport à l'investissement initial pour produire cette énergie.
Alors que les prix des carburants ont bien baissé ces derniers jours en France, l'actualité chamboule tout avec une hausse brutale de 4 % du baril de pétrole ce matin. La cause ? De nouvelles attaques contre des pétroliers dans le Golf d'Oman.
Toujours en conflit avec l'Iran, Donald Trump a décidé de mettre à exécution ses sanctions avec un embargo sur le pétrole iranien qui pourrait avoir pour conséquence une nouvelle baisse de la production et une hausse du prix du baril, qui a déjà bien augmenté depuis janvier.
En fin de semaine dernière, l'Opep (organisation des pays exportateurs de pétrole) se réunissait à Vienne pour négocier la réduction de la production. Elle a été difficilement votée mais bien actée, afin de faire remonter le cours du baril, qui repart déjà à la hausse.
Tensions entre Arabie Saoudite et Qatar sur fond de terrorisme, opposition entre USA et Opep sur le dossier de la production de pétrole et départ du Qatar de l'Opep, autant dire que la situation est plutôt compliquée en ce moment au sein de l'organisation. Les négociations de cette semaine en Autriche pourraient tout de même amener à une hausse du baril… et des carburants en 2019.
Avec des négociations entre pays de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) qui n'ont pas abouti hier, l'Arabie Saoudite a décidé de faire cavalier seul. Le royaume a pris sa propre décision en réduisant les exportations de 500 000 barils par jour, pour enrayer la chute du prix du brut. Vous pensiez votre carburant cher ? Vous n'avez peut-être rien vu.
On peut se préparer au pire pour 2019. Le prix du pétrole est en hausse et cela va durer, avec un baril attendu à 100 dollars en fin d'année. Ajoutez à cela un nouveau coup de massue fiscal le 1er janvier.
C’est une réaction que l’on n’attendait plus, mais mieux vaut tard que jamais. Depuis quelque temps, l’usager de la route qui possède un véhicule plie sous le joug des mesures visant son moyen de circulation et sa façon de conduire. Il s’écroule même sous ce poids fiscal qu’on a de cesse de lui alourdir au fur et à mesure des mois qui s’écoulent. Un poste budgétaire conséquent qui vide le compte au moment de remplir le réservoir. C’est d’ailleurs l'Union française des industries pétrolières qui tire la sonnette d’alarme.
Cette annonce faite lors du dernier jour de cette année 2017 confirme que l’exercice 2018 qui va s’enchaîner sera un nouvel assaut contre l’automobile à moteur thermique telle que nous la connaissons depuis ses origines. L’écologie punitive tourne à l’inquisition, la pression fiscale à la pompe va s’accentuer, et, d’ailleurs, ce qui sera mis dedans ne sera plus l’affaire de l’État sous peu. Car la France est devenue samedi le premier pays développé à programmer la fin de la recherche et de l'exploitation des hydrocarbures.
L'organisation des pays exportateurs de pétrole propose un regard assez décalé de ce que l'on entend régulièrement sur le véhicule électrique. L'OPEP estime en effet que la production de carburants à partir de pétrole atteindra un plafond après 2030, si et seulement si la voiture électrique parvient à dépasser toutes les attentes.