Notre ère technologique semble comme annoncer le coup de grâce donné à l’Homme par la machine dans la production industrielle. Plus particulièrement dans l’automobile, ce qui était seulement une esquisse avec le brouillon du taylorisme s’annonce comme une peinture parfaite avec l’installation d’une intelligence artificielle prête à supplanter le cerveau humain. Mais il y a encore des ombres au tableau qui freinent le sacre du Terminator. L’étoile Mercedes a mis en lumière les limites du robot. Comme une lueur d’espoir.
La Nissan Leaf est une voiture électrique aboutie mais il semble qu’elle mette un peu trop au courant de ses fonctionnalités le citoyen lambda. Pour tout dire, pour peu que celui-ci soit un adepte du piratage informatique, elle offre tous ses secrets sans vraiment se défendre. Une fille trop facile ? Mais aussi dangereuse pour son conducteur légitime. Voilà Nissan inscrit dans un nouvel épisode des affres de l’automobile connectée.
La firme d'Ingolstadt a mis à disposition des acteurs du Festival international du film de Berlin une Audi A8 version longue équipée d'une technologie de conduite autonome. La tricorps effectuait des trajets de l'hôtel des stars vers le tapis rouge.
Le Dr Oliver Blume, récemment nommé à la tête de Porsche, a accordé une interview à un quotidien allemand durant laquelle il a notamment évoqué Tesla, Apple, et confirmé l’arrivée d’une 911 hybride rechargeable en 2018. Un exercice réalisé sans langue de bois, ce qui est suffisamment rare de la part d'un grand acteur de l’industrie pour que nous vous en livrions quelques morceaux choisis.
Au moment où les statistiques sortent pour mieux identifier quelles sont les voitures les plus volées dans l’hexagone, il est un autre indicateur qui nous apprend beaucoup sur la manière dont les délinquants accomplissent leur larcin. Si, autrefois, l’effraction et la violence physique étaient l’avers et le revers du vol, il suffit à présent d’une souris pour être fait comme un rat.
Dans une automobile de plus en plus connectée qui roule doucement mais sûrement vers son autonomie, les enjeux de demain se situent moins dans les parties mécaniques que dans la sphère électronique. L’occasion d’ouvrir de nouvelles voies de développement naguère laissées pour compte. Comme, bientôt, on nous promet que l’on n’aura plus rien à faire une fois embarqué dans sa voiture intelligente, il s’agit de penser à notre confort. Voire même à notre bien-être. Une idée que Renault envisage de pousser jusqu’au paroxysme.
L’automobiliste d’aujourd’hui veut que sa voiture soit connectée. Et demain, il confiera volontiers le volant à sa voiture en voie d’être autonome. Une tendance et un goût prononcé qui dépassent les aspirations d’antan abreuvées par une fiche technique à la puissance, à la courbe de couple et à la vitesse de pointe jadis soulignés en caractère gras. On en n’est déjà plus là. Certes, mais les puces savantes ne se dressent pas comme ça. On peut même les corrompre pour accomplir les choses les plus inavouables. Une récente vidéo de gens mal intentionnés l’a démontré. Une conjoncture, un choc des cultures qui inquiète la Gendarmerie Nationale. A tel point qu’en 2015, elle a créé l’Observatoire central des systèmes de transports intelligents (OCSTI). Objectif ? Sensibiliser les constructeurs et équipementiers automobiles aux dangers d’intrusion dans leur technologie embarquée.
La cause des voitures autonomes fait inexorablement son chemin. On sait que la Grande Bretagne pense au futur code de la route adapté à cette nouvelle ère, un peu partout des voies dédiées apparaissent dans les pays pour tester ces nouveaux engins et l’ensemble des acteurs ont convenu que le grand saut serait pour 2020. Mais il reste encore beaucoup de question en suspens, chacun travaillant surtout de son côté. « Nous avons besoin d'une direction claire et de garde-fou » a commenté John Krafcik, à la tête du projet de voiture autonome Google Car. Un message reçu par Barak Obama, le président des Etats-Unis.
La vie réserve parfois des moments cruels. Du genre, vous avez les moyens de rouler en grosse Tesla mais vous n’avez qu’un petit garage. Comment faire pour sortir du carrosse électrique une fois dans celui-ci ? Elon Musk, le patron de la marque a pensé à vous et vous a concocté un système appelé « summon » qui serait presque le summum du luxe. Et puis, tant qu’à faire, il a aussi amélioré le pilotage automatique de ses modèles. Une étape de plus vers l’objectif qui est un véhicule totalement autonome d’ici deux ans.
Le progrès est impitoyable. La course à la voiture autonome augmente son rythme à ce point qu’elle pourrait frapper d’amnésie une nouvelle génération d’automobilistes. Ainsi, lorsqu’on leur demandera de regarder l’Histoire dans le rétroviseur pour comprendre comment leurs ainés faisaient avec un volant et des pédales, ils en seront incapables. Car de rétroviseurs, ils n’en auront plus !