2. Volkswagen Golf SW restylée 2024 - Au volant : performante mais peu enthousiasmante…
Au volant, la Golf SW fait valoir un niveau de puissance confortable autorisant des performances quasi sportives, avec un 0 à 100 km/h en 8s6, et une vitesse maxi de 224 km/h qui intéressera ceux qui empruntent les autoroutes allemandes. De quoi laisser derrière les Peugeot 308 et Kia Ceed directement comparables… En fait, seule une Corolla 2.0 Hybrid reste devant grâce à 196 ch, mais uniquement à l'accélération (0 à 100 km/h en 7s5), la vitesse de pointe de la Japonaise étant limitée à 180 km/h.
En outre, il faut reconnaître que ce moteur à quatre cylindres émet une sonorité plus rageuse que le 3 cylindres de la Peugeot. Et si la boîte double-embrayage VW n'est pas meilleure que celle de Kia, elle se montre plus rapide que celle de Stellantis, et offre davantage de sensations que le train épicycloïdal de Toyota, à condition de sélectionner le mode Sport ou de jouer avec les palettes au volant pour trouver plus rapidement les rapports inférieurs. Reste que la 308 et surtout la Corolla évoluent de temps à autre en tout électrique, ce qui leur permet de consommer moins en ville.
Cela posé, le 1.5 eTSI n'a rien de glouton. Grâce à la microhybridation 48V bien sûr, mais aussi à la coupure de la moitié des cylindres à faible charge et à des phases roues libres moteur totalement coupé quand les gaz sont relâchés, ce bloc fait preuve d'une sobriété remarquable hors agglomération, où nous avons pu relever moins de 6/100 km à allure cool. Un ensemble mécanique réussi donc, mais que l'on retrouve également, faut-il le rappeler, dans une Octavia break moins onéreuse…
Typée confort…
Le comportement routier est fidèle à ce que l'on avait constaté avant le restylage : avec cette huitième génération, la Golf et son dérivé break ont gagné en stabilité en virage avec un train arrière plus accrocheur au lever de pied que sur l'opus précédent, mais en contrepartie un avant un peu moins directeur. On trouvera même un certain manque de réactivité et de précision en entrée de courbe, d'autant que la suspension laisse en peu de liberté à la gravité. Pour approcher le dynamisme d'une Peugeot 308, la finition R-Line dotée de la direction "progressive" à pas variable et des trains roulants sport (en plus des sièges à dossiers monoblocs) s'impose.
Cela dit, pour ceux qui préfèrent la conduite coulée, cette Golf s'apprécie pour sa progressivité, sa douceur globale, son amortissement plutôt prévenant et son insonorisation poussée. Pour ne rien gâter, elle demeure l'un des breaks les plus maniables de la catégorie. Hélas, là encore, l'Octavia Combi lui fait de l'ombre…
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