C’est principalement en matière de prix du neuf et de l’occasion que le passage à l’euro va servir les consommateurs. Les comparaisons entre les prix seront possibles d’un pays à l’autre au grand dam des constructeurs et… des pays à fiscalité élevée !
Cela facilitera les achats intra-communautaires.
Mais au quotidien, pour nous "pôvres" consommateurs, il y a un très grand risque de se retrouver privés de repères. C’est ce manque de bases de références qui peut amener les commerçants peu scrupuleux à procéder à des hausses "masquées". De même, ces erreurs d’appréciations risquent de provoquer un grand nombre de découverts bancaires : les ménages privés de repères vont dépenser plus qu’il ne possèdent de revenus.
Un casse-tête pour les constructeurs
Patrice Bouton, responsable du projet euro chez PSA Peugeot-Citroën, avoue que ça n’a pas été chose facile : "Un autre aspect, auquel on ne pense pas immédiatement, a été la modification des quantités d’achat. Par exemple, un boulon coûtant un centime de franc n’a aucune valeur en euro. D’ou la nécessité de ne plus acheter ces pièces à l’unité mais en nombre". Mais, globalement les constructeurs automobiles font partie des industriels les plus prudents lors de ce grand saut. Vu l’importance des enjeux, on comprend pourquoi ils s’y sont pris à l’avance.
Pour les réseaux, tout est intégré en euros depuis le milieu de l’année 2001.
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