La nouvelle A4 a été conçue selon la même architecture que le coupé A5 c’est à dire en repoussant les roues aux quatre coins. Conséquence, un empattement qui s’accroît de 17 cm. La nouvelle A4 se retrouve avec un avant lesté à 55 % de son poids total contre 61 % en raison du recul du moteur de près de 15 cm. Résultat : une meilleure répartition des masses ! un sacré progrès. En prime, les voies avant et arrière sont très larges. Tout en restant très sûr, le comportement s’avère incontestablement plus efficace et plus plaisant que sur la génération précédente. Dès les premiers tours de roues, on est séduit par la facilité de conduite. A basse vitesse, l’A4 fait preuve d’une grande maniabilité et même les manœuvres sont aisées, malgré le gabarit de cette berline. A vitesse plus élevée, le plaisir de conduite est impressionnant. La précision de la direction a également le grand avantage de ne pas pénaliser le confort. Audi confirme ainsi son expertise dans ce domaine d’autant plus que les motorisations vont également dans ce sens en raison d’une excellente motricité. Malgré le fait que notre modèle d’essai soit une traction et dispose d’un couple important , nous n’avons jamais constaté de perte de motricité. Une bonne nouvelle.
Au lancement de la nouvelle A4, 5 moteurs seront au catalogue : 2 essence (1.8 TFSI et 3.2 V6) et trois diesel (2.0 TDI, 2.7 V6 TDI et 3.0 TDI) . Même si les appellations demeurent, de nombreuses transformations existent. Ainsi, le 3.2 V6 est équipé d’un système Valvetronic qui lui permet de gagner quelques chevaux pour atteindre 265 ch tandis que le 2.0 TDI fait appel à une rampe commune au lieu des injecteurs pompes. Résultat : une puissance accrue de 3 ch, la disparition des claquements mais également un couple arrivant plus régulièrement. Moralité, le 2.0 TDI est plus docile mais surtout son couple est bien présent jusqu’au environ de 5 000 tr/min. Les 2.7 et 3.0 TDI ne changent pas globalement mais voient leur couple progresser. Le premier est exclusivement couplé à la nouvelle boîte Multitronic à 8 rapports qui a été revue pour éviter les phénomènes de rampage tandis que le second est associé à la transmission Quattro. Pour notre essai, nous avons pu tester le 2.7 V6 de 190 ch et 400 Nm qui repose sur le 3.0 TDI. Sans manque de couple à très bas régimes et avec une belle disponibilité au dessus 1300 tours, l’A4 2.7 TDi atteint le 0 à 100 en 7,7 secondes (contre 6,1 secondes pour la 3.0 TDi). L’autre atout de cette motorisation est sa sonorité car on retrouve avec plaisir le chant du V6 et il faudra une oreille d’expert pour entendre les claquements du diesel ; si bien que c’est même agréable d’écouter le 2.7 V6 TDI ; c’est pour dire. Attention toutefois à la consommation. Sur notre parcours d’essai montagneux, nous avons enregistré une moyenne de 13 litres/100 km. En vitesse de pointe, le 2.7 TDI est donné pour 227 km/h contre 250 km/h pour le 3.0 TDI. Des différences relativement conséquentes. Reste à savoir après si cela peut justifier les 3 600 € d’écart à finition égale.
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