L’idée d’un quota imposé, dès l’an prochain, aux constructeurs automobiles, pour compter dans leur gamme des voitures considérées comme propres, n’était qu’un début. Car la Chine s’est bel et bien lancée dans la longue marche vers le véhicule électrique. Le ministère chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information (MIIT) vient ainsi d’annoncer son intention de travailler à un calendrier "pour une interdiction" de la production et de la vente de voitures à carburants fossiles.
Si hier, des millions d’écoliers entamaient leur rentrée scolaire, c’est bien aujourd’hui que les automobilistes ont effectué la leur. Dans les grandes agglomérations et plus particulièrement Paris, où la mairie a mis en place une série de travaux durant l’été, la place dédiée à l’automobile a fondu comme neige au soleil. Des bouchons monstres étaient attendus.
Voilà un casse-tête bien compliqué pour les ingénieurs : faire du moteur essence l'élément de transition idéal en attendant la démocratisation de l'électrique, en ces temps où le diesel perd du terrain. Mais avec des règles plus strictes (cycle d'homologation, normes, malus sur le CO2...), les constructeurs ont-ils les moyens de rendre le moteur essence aussi efficient que son homologue diesel ?
Les Américains sont constamment en quête d'une source de matériaux ou d'énergie qui leur permettrait de réduire la dépendance à certains pays. Et c'est tout particulièrement le cas pour le lithium, qui vient exclusivement de l'étranger (de pays comme le Chili). Des chercheurs auraient trouvé du lithium dans les restes des éruptions volcaniques, ce qui ouvre la voie pour des recherches dans différents Etats américains.
L'an dernier, le ministre allemand de l'environnement, lassé de voir que les constructeurs de son pays ne proposaient pas grand-chose en électrique, effectuait une demande en signe de protestation en prenant une Tesla Model S pour ses trajets professionnels. Sa remplaçante remet les pendules à l'heure allemande avec la mise au placard de l'américaine pour une Mercedes Classe S hybride rechargeable. L'honneur est sauf.
Le temps du tout pétrole pour les dirigeants des groupes comme Shell est terminé. Ces industriels sont désormais conscients de l'essor de l'électrique, même s'il est timide. Le grand patron de Shell prend justement le mouvement en marche en passant à l'hybride rechargeable, quand son directeur financier passe carrément à l'électrique.
Le ministre de l’Écologie Nicolas Hulot a bien l’intention de mettre le holà à la pollution automobile. Et pour que son intention ne tombe pas à l’eau, une directive a été prise pour contraindre les administrations de l’État à rendre leur parc automobile plus vert. Il s’agit de cadrer avec la nouvelle loi de "transition énergétique pour une croissance verte". Cette nouvelle directive en matière d'achat de véhicules porte sur la période 2017-2020. Présentation.
Ce qui est connu sous le terme générique de « dieselgate » est décidément plus qu’un événement qui éclabousse seulement celui par qui le scandale est arrivé : Volkswagen. Car le fait a mis à jour des mœurs peu recommandables dans toute l’industrie automobile à commencer chez celle qui était jusque-là désignée comme la référence en qualité et modèle de fonctionnement : l’Allemagne. Depuis, les constructeurs autrefois solides compatriotes se dénoncent, tandis que le pouvoir politique qui doit tant à son industrie automobile essaie de prendre ses distances tout en gardant les cuisses propres. Cependant, en Allemagne, on garde toujours ce discernement que l’on aimerait voir plus souvent de ce côté-ci du Rhin.
Le patron de l'une des plus vieilles entreprises norvégiennes de production d'énergie propre met en garde sur la situation des Anglais, qui veulent mettre un terme aux autos à moteur thermique pour favoriser l'électrique. Cela ne se fera pas sans l'ouverture de centrales utilisant des carburants fossiles pour éviter les coupures d'électricité dans le pays.
La presse allemande annonçait ces derniers jours une enquête du gouvernement allemand sur un modèle spécifique de Ford. Le constructeur à l'ovale bleu, qui est en partie allemand par ses quartiers généraux européens, confirme être en train de "collaborer" avec les autorités dans cette affaire, et assure déjà n'avoir aucun logiciel de contournement des tests.
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