Le Dieselgate n'en finit plus d'agiter l'actualité judiciaire outre-Rhin : après l'arrestation la semaine dernière de Rupert Stadler, PDG d'Audi, c'est l'ancien responsable du développement des moteurs de la marque qui a, lui, été libéré cette semaine après 9 mois de détention.
L'affaire avait été révélée en avril dernier alors que ce propriétaire de Renault Espace V portait son cas en justice pour vice caché. Le constructeur a finalement gagné son procès, le juge ayant estimé que le plaignant n'avait pas vraiment su dire clairement si le moteur était coupé au moment de quitter l'auto.
Il semblerait que cela chauffe pour le groupe Daimler dont la marque Mercedes est dans l’œil du cyclone de l’administration allemande. La KBA, l'autorité de tutelle du secteur automobile d’outre-Rhin fait pâlir l’éclat du constructeur à l’étoile en le soupçonnant de manipulations sur ses moteurs diesels. Pour le moment, c’est le modèle Vito dans sa version diesel qui est ciblé, mais l’affaire pourrait être bien plus grave. D’ailleurs, le président du directoire Dieter Zetsche est convoqué au ministère des Transports.
Une succession qui crée de vives tensions familiales, des voitures de haute valeur, dont une relevant carrément de l’exception, les ingrédients nous suggèrent un fait divers en cours et qui concerne les survivants d’une légende du rock et de la chanson française disparue. Et pourtant non. Nous sommes loin de la vie parisienne et de la lumière des projecteurs, puisque nous voilà en Creuse et dans un tribunal de Guéret qui va devoir trancher sur une collection valant des millions d’euros.
Les logiciels truqueurs qui rendent les moteurs diesels plus vertueux qu’ils ne le sont vraiment au regard des normes antipollution sont un phénomène qui nous est familier depuis 2015. Une popularité due à Volkswagen qui, depuis, se perd en procédures, amendes et indemnités à travers le monde, sans compter le rappel de millions de ses véhicules pour mise en conformité. Un spectre qui s’agite à présent devant le puissant groupe Daimler. Une situation qui intéresse aussi Renault…
Le dieselgate continue à polluer la vie du groupe Volkswagen. La famille VAG n’est pas épargnée par les affres de la marque dominante de Wolfsburg, ce qui se comprend aisément lorsque l’on partage la même banque de données mécanique. Cette fois, c’est le seigneur des anneaux Audi qui est visé par la déchéance. Le blason d’Ingolstadt est soupçonné d'avoir manipulé des dizaines de milliers de véhicules supplémentaires pour contourner des normes écologiques par les autorités allemandes.
Serait-ce le moment du règlement de compte final chez Volkswagen ? Celui d’une affaire des moteurs diesels sciemment truqués par un logiciel les rendant vertueux au regard des normes antipollution. Un scandale qui a pollué toute la planète automobile, étouffé cette motorisation, poussé à l’électrification des gammes des constructeurs qui se jettent dans les bras chinois qui ont parié depuis longtemps sur les batteries. Mais Volkswagen, de son côté, travaille à apurer ce passif.
Ce n’est pas un retour à la guerre de sécession, mais c’est tout de même un défi lancé à l’administration fédérale et donc, au Président des États-Unis, Donald Trump. Ce dernier veut démanteler la majeure partie du « plan climat » établi par son prédécesseur démocrate, Barack Obama. Une décision qui n’est pas du goût de tout le monde, à commencer par la Californie où le gouverneur, du parti démocrate, s’est lancé dans un combat judiciaire pour maintenir ledit plan. L’État en a même fédéré d’autres…
Le 19 avril dernier nous vous révélions l’émergence de soupçons portant sur un constructeur Subaru qui aurait falsifié sur une longue période et de manière "quotidienne" des données de consommation sur ses véhicules, et notamment sur le Forester. Le ministère japonais des Transports avait demandé récemment une enquête interne à Subaru. Celle-ci a rendu ses conclusions : les faits sont avérés pour 903 véhicules identifiés.
Ils avaient eu l’autorisation de la voisine pour garer leur véhicule dans sa maison. Mais en voulant la récupérer, ils ont découvert une maison vide, garage y compris. La propriétaire venait d’être saisie et tous les bien vendus par l’huissier. Leur voiture aussi. Une histoire qui s’est déroulée au Canada. Et le plus fort, c’est que l’huissier était dans son droit le plus strict…
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