7. Bilan : on adore les sushis

Lexus profite de ce restylage pour améliorer son IS sur quasi tous les plans. Design revu dans le sens de plus de présence encore, amélioration de l'équipement, finition encore améliorée. Alors même si les tarifs gonflent de 400 € en moyenne, le rapport prix/prestation est lui en progression. L'amélioration de la dotation couvre à elle seule bien plus que l'inflation du prix.

Par ailleurs, au sein d'une catégorie très conservatrice dominée de façon hégémonique par les allemandes, elle apporte un vent de fraîcheur et d'originalité qui ne sera pas pour déplaire à ceux qui aiment se démarquer du troupeau. Et en dehors de cette originalité, elle est solide en prestations. Pas moins habitable, tout aussi sympathique à mener dynamiquement, peu gourmande en ville.

Bien, sûr, elle limite son champ de clientèle en ne proposant qu'une unique motorisation hybride. Face à l'armada de diesels concurrents, dans une catégorie où ce carburant est encore majoritaire, c'est un handicap. Mais c'est dans l'ère du temps. Et cela deviendra peut-être bientôt un avantage.

Nous conclurons donc en disant que cette japonaise, ce "sushi" au milieu des "saucisses" allemandes, a un goût certes différent, peu habituel, mais pas mauvais pour autant.

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