Pourquoi choisir le Ford Puma restylé plutôt qu'un Captur ou un 2008 ?
Moins réputé que les stars françaises, le petit SUV Américain ne manque pas d'atouts, d'autant que son récent restylage lui a offert un mobilier redessiné, de nouveaux systèmes d'infodivertissement et des aides à la conduite dernier cri. Reste à savoir s'il reste compétitif. Éléments de réponse avec une version microhybride essence de 125 ch à boîte auto double-embrayage.
Sommaire
Note
de la rédaction
13,8/20
Note
des propriétaires
En bref :
Petit SUV
Moteurs hybrides essence
125 à 170 ch
Boîte manuelle ou auto
à partir de 27 490 €
Quand on pense petit SUV, les Peugeot 2008 et Renault Captur viennent d'emblée à l'esprit. Les modèles étrangers, moins rapidement. Et pourtant, certains méritent amplement d'être considérés au moment du choix. C'est le cas du Puma sorti en 2020, qui se redonne un second souffle avec un restylage, l'un de ses objectifs étant de rester la meilleure vente de Ford en Europe.
Esthétiquement, pas grand-chose à signaler hormis un nouvel emblème plus grand et déplacé au centre de la calandre, une signature lumineuse en forme de C et cette inédite teinte "gris solar", facturée 600 €.
À l’intérieur, les changements sont plus notables. Il faut dire que l’habitacle du Puma manquait de cachet comparé à ses ceux de ses plus féroces rivaux, notamment en raison d’un design classique, de matériaux quelconques et d’écrans aux graphismes datés. Ford s’est donc penché sur ces aspects cruciaux. Dès l’ouverture des portes, le changement saute aux yeux. Fini, les lignes sans grande saveur : la planche de bord se veut plus spectaculaire avec un dessin rectiligne qui contraste avec l’extérieur tout en rondeurs.
L'intérêt de ce nouveau mobilier est surtout d'accueillir des écrans high-tech, en particulier un immense système multimédia de 12 pouces, contre 8 auparavant. Un système qui ne séduira pas ceux qui préfèrent conduire plutôt que de naviguer dans des menus. Mais il faut lui reconnaître une définition poussée, une meilleure lisibilité et des raccourcis intuitifs… De bon augure, d'autant que le chauffage ne se commande plus que par son intermédiaire, la console dédiée avec les gros boutons ayant malheureusement disparu… On appréciera aussi l'arrivée de la réplication des smartphones sans fil. Hélas, l'écran n'est pas toujours rapide, le processeur pouvant réclamer une demi-seconde de réflexion avant d’agir.
Plus logeable dans le coffre que dans l'habitacle !
On notera également l’apparition d’une instrumentation numérique revue, "posée" sur le tableau de bord comme le veut la tendance actuelle. De bonne résolution, lisible et relativement facile à utiliser grâce à des commandes au volant intuitives, elle permet l'affichage de nombreuses informations : celles de l'ordinateur de bord bien sûr, mais aussi le fléchage du GPS ou les flux d'énergies du système microhybride. Il est même possible de programmer la navigation par son intermédiaire, à condition de se diriger vers une adresse enregistrée (domicile ou travail par exemple).
Des mises à jour bienvenues donc. Hélas, le Puma fait toujours appel à des matériaux de qualité moyenne. Certes, la casquette de la planche de bord s'habille d'un élégant tissu noir, mais les plastiques restent durs, brillants et sensibles aux rayures partout. Par ailleurs, si Ford a fait l’effort de recouvrir certains éléments d'un similicuir surpiqué ici, et notamment les contre-portes avant, celles de l'arrière restent à nu.
Un constat d'autant plus amer que le lifting s'est accompagné d'une hausse de tarifs de 1 200 à 1 600 €. Et à 30 590 €, notre modèle ST Line de 125 ch à boîte auto se rapproche dangereusement d'un Renault Captur, fort de 160 ch et plus soigné, surtout dans sa nouvelle finition Esprit Alpine…
Pour le reste, pas de changement par rapport à la phase précédente. Les places arrière ne sont pas vraiment taillées pour des ados de 1,80 m : si la garde au toit est suffisante, la découpe des portes impose de courber l’échine en entrant, et l'espace est compté au niveau des jambes. On reprochera également au Puma d'oublier les poignées de maintien au plafond.
Cela dit, le Puma se rattrape avec un volume de chargement de 456 dm3, soit la meilleure valeur de la catégorie. Son secret : un grand bac de 80 litres sous le plancher de coffre. Un bac en plastique rigide pourvu d'un trou d'évacuation, ce qui permet de le nettoyer à l'eau après y avoir transporté des objets sales tels que des souliers boueux. Pratique !
Chiffres clés *
- Longueur : 4,20 m
- Largeur : 1,80 m
- Hauteur : 1,54 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 456 l / 1 216 l
- Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 130 g/km
- Malus : 310 €
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2019
* A titre d'exemple pour la version II (2) 1.0 ECOBOOST 125 MHEV S&S ST-LINE POWERSHIFT.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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