Paradoxe. Alors que les pouvoirs publics serrent toujours plus la vis aux automobilistes côté vitesse, ils font preuve d'un étonnant laisser-aller avec le phénomène de l'alcool au volant, deuxième cause d'accidents mortels en France. Si l'arsenal répressif est complet, ce sont les lacunes de la politique de prévention qui posent problème.
Près de Valence, les gendarmes ont fait souffler dans le ballon un apprenti conducteur, avec un résultat qu'ils n'oublieront pas !
C’est un cas particulier appelant à différentes sensibilités qui s’est traité au tribunal. Il s’agit de deux gendarmes qui doivent rendre des comptes sur un contrôle alcoolémie qui a eu lieu en 2016. Pourquoi ? Parce que l’un d’eux a été dénoncé par l’autre qui avait voulu faire preuve d’indulgence à l’égard d’un contrevenant à la situation sociale fragile. Pour qu’il soit sanctionné sans pour autant perdre son permis de conduire qui était le seul rempart à sa marginalisation définitive du système, le gendarme a minoré le taux avoué par l’appareil de vérification. Une faute professionnelle, incontestablement, une infraction assurément, mais tout de même…
La lutte contre la conduite addictive est une noble cause d’une sécurité routière que l’on aimerait plus arc-boutée sur ce sujet que sur celui de la vitesse maximale autorisée. L’alcool au volant est un fléau, mais son traitement pénal se trouble dès que l’on commence à comparer les pays. Le sujet peut même être soluble dans la vodka comme le montre cette dernière révision de la réglementation en Russie. Où un juge qui pourra vous sanctionner pour une alcoolémie jouit maintenant d’une totale impunité s’il conduit lui-même bourré…
Au-delà du débat sur les 80 km/h, stérile par définition puisque d'ores et déjà acté, il y aussi de mesures à encourager parmi les 18 présentées cette semaine par le gouvernement. Voici lesquelles.
Les forts taux d'alcool au volant ont fait parfois l'objet de "records", certains allants chercher des sommets. C'est le cas de ce conducteur de 52 qui s'est fait arrêter en Charente alors qu'il allait provoquer un accident près d'une école. L'homme avait 6,9 grammes par litres d'alcool dans le sang. Il a ensuite été hospitalisé.
EXCLUSIF. Les entreprises, candidates à l'appel d'offres pour le recrutement des chauffeurs des voitures radar en Normandie, sont sur le point de remettre leur proposition au ministère de l'Intérieur. Comment seront-elles rémunérées ? Quelles seront leurs missions exactes ? Pour avoir une idée un peu plus précise de ce qu'attend d'elles la Sécurité routière, Caradisiac a étudié la documentation qui leur a été transmise fin juillet pour leur permettre de répondre à ce marché public.
Boire ou conduire, cet automobiliste n'avait pas envie de choisir. Il a quand même osé dire aux policiers qu'il n'avait bu que deux bières !
Sam, qui ne boit pas parce qu'il conduit, va faire équipe cet été avec l'homme araignée pour sensibiliser les jeunes conducteurs.
Cet automobiliste breton avait été contrôlé en début d'année avec une alcoolémie qui dépassait largement le taux délictuel. Il a écrit aux forces de l'ordre pour les remercier de lui avoir fait prendre conscience des méfaits de la boisson.