4. Volkswagen T-Cross restylé (2024) - La concurrence, le bilan global, tous les prix

La concurrence : riche et impitoyable

Le T-Cross fait face à une concurrence dense et souvent affûtée parmi les SUV urbains bénéficiant au maximum d’une hybridation légère. Cela va de la Citroën C3 Aircross (100 ch, dès 23 250 €) à la Skoda Kamiq (95 ch, dès 23 900 €) en passant par la Hyundai Bayon (100 ch, dès 23 600 €), la Kia Stonic (100 ch, dès 22 490 €), l’Opel Crossland (100 ch, dès 24 850 €), la Peugeot 2008 (100 ch, dès 25 440 €), la Renault Captur (100 ch, dès 25 800 €), et la Seat Arona (95 ch, dès 20 990 €). Le T-Cross se situe honorablement, grâce à un combo fonctionnalité/finition/compacité très finement établi. Mais son choix restreint en matière de motorisations constituera un handicap certain, surtout face à un Renault Captur tout aussi pratique et capable de rouler au GPL.

A retenir : homogène mais sans argument décisif

Le restylage n’occasionne qu’une hausse des prix très modérée, environ 300 €, malgré une jolie hausse de la qualité perçue. Toutefois, on ne saurait oublier qu’en 2019, le T-Cross débutait à 20 310 € avec un équipement et une motorisation proches de celles du modèle 2024… mais la concurrence a suivi un mouvement similaire. Quoi qu’il en soit, le VW, compétitif, satisfait toujours autant par son homogénéité. Aucun défaut majeur ne l’affecte, tandis qu’on apprécie sa modularité, son rapport encombrement/habitabilité, son confort général, son équipement complet, ses qualités routières, ses bonnes performances, sa consommation raisonnable et son équipement et, désormais, sa finition. Cela dit, on peut regretter qu’aucune motorisation hybride, même light, ne soit proposée, sans même parler d’un diesel. Enfin, le nouveau 1.5 TSI, cher et bruyant à haut régime, n’apporte pas grand-chose compte tenu de l’usage auquel se destine le T-Cross : peut-être eût-il fallu l’associer à un châssis plus dynamique pour renforcer son intérêt.