Peu de choix de motorisation sur cette Malibu qui est propulsée par le seul 2.0 VDCI de 160 ch (déjà vu sur l’Opel Insignia) qui peut être couplé soit à une boîte mécanique à 6 rapports, soit à une automatique ; une transmission qui arrivera en France dans 2 mois.
Dès le démarrage, le quatre cylindres se fait entendre avec des claquements peu agréables. En roulant, la sonorité devient plus discrète. Malgré les 350 Nm de couple, ce 2.0 s’avère un peu creux et manquant de relance. Une impression renforcée par le guidage de la boîte de vitesses imprécis. Moyennement plaisant sur petites routes, il brille nettement plus sur les autoroutes. Son autre point fort est sa frugalité puisque nous avons enregistré une moyenne de seulement 6,5 l/100 km, ce qui est plutôt convaincant d’autant plus qu’elle n’est équipée d’aucun artifice du type Stop & Start.
Reprenant la même plate-forme que celle de l’Opel Insiginia, cette Chevrolet prend clairement soin de ses occupants avec un typage confort. Les routes abîmées et les aspérités sont facilement avalées. La direction manque d’informations mais le train avant arrive facilement à encaisser le couple. Toutefois, ce typage a forcément des conséquences sur le comportement qui est nettement moins dynamique que celui de sa cousine allemande ou que certaines concurrentes d’où la présence de certains mouvements de caisse. Toutefois, il faut souligner qu’elle a effacé toutes les caractéristiques américaines souvent peu en adéquation avec les exigences de la clientèle européenne. Ce qui est déjà une bonne chose.
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