L’année 2018 est lancée et c’est donc l’occasion de boucler la précédente pour solde de tout compte. Pour ce qui est du marché français de l’automobile, les chiffres présentent un paysage deux millions de voitures neuves par an, ce qui revient au niveau qui était celui d’avant la crise de 2009 (2,05 millions d'unités en 2008). Le marché tricolore a donc retrouvé son niveau naturel il devrait connaître une nouvelle année de croissance, mais à un rythme moins rapide.
Ce qui change le 1er janvier 2018 pour l'automobile
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La nouvelle année apporte son lot de nouvelles mesures. Beaucoup concernent les automobilistes. Prime à la casse, taxes inédites, carburants plus chers ou forfait post-stationnement : voici ce qui change au 1er janvier 2018.
Plus de trente inspecteurs du permis de conduire ont été agressés en 2017, soit le triple par rapport aux années précédentes.
L'affaire du dieselgate n'aura finalement eu aucun effet sur la cote de popularité du groupe Volkswagen et sur ses ventes. Mieux encore : la marque Volkswagen a dépassé à elle seule, en 2017, le seuil des six millions de véhicules produits à travers le monde.
Le 1er janvier, la fiscalité sur les carburants sera à nouveau augmentée. Le litre de gazole va prendre 7,6 centimes en une nuit !
Li Shufu est un nom qui ne vous dit probablement rien, mais ce milliardaire chinois semble pourtant vouloir se prendre pour un Matthias Müller à la chinoise. Le riche homme d'affaires asiatique effectue des rachats à tour de bras, à tel point que Geely se rapproche du groupe Volkswagen dans la philosophie.
L'application de la loi Grandguillaume va supprimer plusieurs milliers de VTC, principalement à Paris. Il sera donc moins facile d'en trouver un et les prix aux heures de pointe pourraient augmenter.
L’industrie automobile tremble devant ce Terminator cette fois bien réel. Car à lui seul, il promet de faire baisser les ventes mondiales de voitures neuves de 32 % d'ici à 2030. En France, la dégringolade atteindrait même 60 %. Une menace qui a un nom : le robotaxi. Un chiffon rouge agité par le cabinet Roland Berger.
Les choses bougent au sein du groupe automobile français PSA. Si, en France, l’actualité de l’enseigne représentée par Carlos Tavares se concentre sur l’actualité sociale, ailleurs, on insiste sur l’internationalisation des activités de l’entreprise. Une démarche qui est l’un des objectifs principaux du couple Peugeot-Citroën qui commence à faire une place au troisième larron acquis: Opel. Une nouvelle qui concerne le Maroc.
Pour réduire ses effectifs, PSA compte utiliser un nouveau dispositif inscrit dans les ordonnances Macron, la rupture conventionnelle collective. Une réunion est prévue avec les syndicats début janvier.
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